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Madagascar: les anti-élection donnent toujours de la voix

A Madagascar, cette semaine s'ouvre sur une déclaration très attendue : l'ancien président Didier Ratsiraka doit s'exprimer mercredi 11 septembre devant les médias et une foule de partisans. C'est la première fois que l'ancien président s'exprimera depuis son éviction de la liste des candidats à la présidentielle, le 17 août dernier. Sa déclaration intervient dans un contexte où les principaux candidats retenus eux ont déjà commencé leur précampagne, mais elle pourrait avoir un certain écho, tant l’opposition à la tenue de l'élection reste marquée.



Didier Ratsiraka, l'ancien président malgache, doit s'exprimer ce mercredi 11 septembre. Grant Lee Neuenburg / Reuters
Didier Ratsiraka, l'ancien président malgache, doit s'exprimer ce mercredi 11 septembre. Grant Lee Neuenburg / Reuters

Dans les voix qui s'élèvent toujours contre la tenue de l'élection, il y a d'abord ceux qui remettent en cause complètement le système à Madagascar. Notamment le régime présidentiel et centralisé en vigueur depuis l'indépendance du pays.
 

« Nous n'avons pas des structures qui correspondent à la vie des citoyens malgaches, s’étrangle Rabetsara Lita, membre de la société civile et co-fondateur de la nouvelle plateforme politique Hoan'ny tanindrazana (« Pour la terre de nos ancêtres, Madagascar »). Notamment le régime présidentiel. Ça ne correspond pas ! » La plateforme accuse les rivalités entre présidents d'être la source de toutes les crises à Madagascar, et la capitale de piller les ressources des provinces.
 

Ingérence de la communauté internationale


Et en province justement, l'équivalent du maire de la ville de Fianarantsoa, 150 000 habitants, située au centre-sud du pays, dénonce un scrutin qui « ne va pas générer l'apaisement et ne va pas mener vers le développement du pays ».

L'autre argument contre la tenue de cette élection, c'est encore et toujours l'ingérence de la communauté internationale et l'exclusion de trois candidats majeurs fin août.
 

L'un d'eux, l'ancien président Didier Ratsiraka, doit sortir de son silence le mercredi 11 septembre, lors d'un meeting télévisé, à 20 heures 30 (heure locale).
Source: RFI



Lundi 9 Septembre 2013 - 12:06


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1.Posté par Mariam le 10/09/2013 13:22
Mais la "communauté internationale" aujourd'hui c'est QUI ? et c'est QUOI ? Rien d'autre qu'un petit regroupement de pays INTERESSES PAR LES RICHESSES des pays dits "pauvres", mais dont ils dépendent en réalité.

Malgaches, vous avez raison ! La pseudo communauté n'a rien d'international. Pour la Syrie, c'était la France et les USA, et pour la Lybie c'était les pays mendiants de pétrole, c'est tout.

2.Posté par Ady gasy (à la malagasy) le 14/09/2013 15:38 (depuis mobile)
Les absents ont tjrs tort ? http://www.zinfos974.com/Election-malgache-en--2013-Les-jokers-de-Rajoelina_a61291.html

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