Les élections démocratiques censées sortir le pays de quatre ans de crise seraient enterrés. Un scénario que redoute la présidente de la commission électorale, la Cénit, à la veille de cette date cruciale.
Son avenir est suspendu à la décision de la communauté internationale. A celle qui jusque là devait financer la majorité du processus électoral, le surveiller, lui donner sa crédibilité. Cela fait maintenant plus d’un mois que la Cénit est paralysée. Depuis que le pays est plongé dans l’impasse politique, les fonds promis n’ont pas été versés. Une décision provisoire qui dès demain, mercredi, pourrait devenir définitive.
« Les Malgaches veulent voter »
Une perspective cauchemardesque pour Béatrice Atallah, la présidente de la commission électorale, qui lance un ultime appel à ses partenaires internationaux. « Au nom des vingt millions de Malgaches et de la stabilité de Madagascar, je les invite à nous aider à sortir de l'impasse actuelle, en acceptant par exemple, à titre exceptionnel, d'autoriser l'ensemble des quarante et un candidats à prendre part au prochain scrutin présidentiel. Laissez-nous faire ces élections. Les Malgaches veulent voter ! »
Peu de chance pourtant que la communauté internationale change de position. Selon nos informations, demain elle devrait bel et bien sanctionner.
Le 26 juin 2012, après la signature de la feuille de route de sortie de crise, la présence des représentants internationaux lors des cérémonies de la fête nationale avait été soulignée. Leur absence, cette année, pourrait être d’autant plus remarquée.
Source: RFI
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