Laza Razafiarison tentait de tenir un meeting public où il réclamait la tenue d’élections et la fin du régime de transition d’Andry Rajoelina. Il avait déjà tenu une première manifestation la veille, dispersée par la police.
Depuis, la photo de l’arrestation de Laza Razafiarison traîné par les pieds par deux gendarmes cagoulés fait le tour des réseaux sociaux, pourtant ce candidat à la présidentielle était encore inconnu du grand public il y a quelques jours.
Retrait des trois candidatures
Secrétaire général du parti Avotra Ho an'ny Firenena (Le salut pour la nation) il est membre du collectif des 21 candidats qui se sont unis récemment pour demander le retrait des trois candidatures problématiques.
Lundi, c’est seul, entouré de quelques partisans, qu’il est descendu dans la rue. La manifestation avait rassemblé plusieurs centaines de personnes sur l’avenue de l’indépendance, place centrale de la capitale. L’intervention des forces de l’ordre – saisie de la sonorisation, tirs de gaz lacrymogènes – n’a pas suffi à décourager les manifestants, qui ont continué à crier des discours dans un mégaphone sur une estrade en bois.
Mardi, le candidat a voulu réitérer l’expérience, mais la manifestation a tourné court. La gendarmerie l’a aussitôt arrêté avec sept de ses compagnons. Motif : rassemblement sans autorisation. Ils doivent être transférés au tribunal aujourd’hui.
Initialement, le premier tour de la présidentielle devait se tenir ce mercredi 24 juillet sur la Grande île. Aucune nouvelle date n'a pour le moment été définie.
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