« Je suis juste libre et ça fait plaisir. » De retour à Bamako après plus de trois mois de captivité, Dr Keb savoure sa liberté retrouvée. « C'est la plus grande des richesses. Je suis très content de revenir à la maison, de savoir que je suis de retour », confie-t-il, assurant aller « bien » et être « en bonne santé ». « On ne m'a pas maltraité », assure le rappeur, de son vrai nom Amadou Kébé.
Lors de ces longues semaines de captivité, « les mouvements étaient contrôlés », et lui et ses partenaires pouvaient « prier et espérer » de retrouver leur foyer. Et la musique ? « Je gardais les inspirations secrètes parce que je n'avais pas trop le droit de chanter en public. Je partais en forêt et je chantais légèrement. Je causais avec les gars, on se donnait des inspirations. »
Désormais, Amadou Kébé compte rapidement reprendre le micro, avec des textes imaginés, selon ses propres premières confidences, au cours même de sa détention de trois mois et demi aux mains de combattants de la Katiba Macina, membre du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, lié à Aqmi.
L’implication des proches de Dr Keb pour sa libération
Pendant cette période, la cellule de crise mise en place par son équipe – la Team Dr – et par sa famille s’est fortement et directement impliquée pour obtenir la libération du chanteur et de ses deux accompagnateurs. Dès les premiers jours, ils ont sollicité également l’appui du ministère de la Culture et de personnes ressources.
Les discussions avec les ravisseurs ont été régulières. Un premier otage, parmi les trois enlevés fin juillet à Goundam, est libéré début septembre. Alfousseiny Touré, dit Dr Alouss, s’implique alors à son tour sur le terrain, entre Tombouctou et la commune de Rarhous, pour la libération de ses deux camarades toujours détenus. La bonne nouvelle est plusieurs fois annoncée, plusieurs fois repoussée. Les proches des otages déplorent le manque de soutien des autorités.
L’implication, en bout de course, de la présidence malienne, finit par accélérer le dénouement final. Amadou Kébé, alias Dr Keb, et Ousmane Coulibaly, alias Dr Bacozy, ont d’ailleurs été invités au palais de Koulouba dès leur retour dans la capitale malienne. Avant eux, sœur Gloria il y a un mois, ou encore Soumaïla Cissé et Sophie Pétronin, ainsi que les deux otages italiens libérés en octobre 2020, étaient aussi passés par là.
Lors de ces longues semaines de captivité, « les mouvements étaient contrôlés », et lui et ses partenaires pouvaient « prier et espérer » de retrouver leur foyer. Et la musique ? « Je gardais les inspirations secrètes parce que je n'avais pas trop le droit de chanter en public. Je partais en forêt et je chantais légèrement. Je causais avec les gars, on se donnait des inspirations. »
Désormais, Amadou Kébé compte rapidement reprendre le micro, avec des textes imaginés, selon ses propres premières confidences, au cours même de sa détention de trois mois et demi aux mains de combattants de la Katiba Macina, membre du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, lié à Aqmi.
L’implication des proches de Dr Keb pour sa libération
Pendant cette période, la cellule de crise mise en place par son équipe – la Team Dr – et par sa famille s’est fortement et directement impliquée pour obtenir la libération du chanteur et de ses deux accompagnateurs. Dès les premiers jours, ils ont sollicité également l’appui du ministère de la Culture et de personnes ressources.
Les discussions avec les ravisseurs ont été régulières. Un premier otage, parmi les trois enlevés fin juillet à Goundam, est libéré début septembre. Alfousseiny Touré, dit Dr Alouss, s’implique alors à son tour sur le terrain, entre Tombouctou et la commune de Rarhous, pour la libération de ses deux camarades toujours détenus. La bonne nouvelle est plusieurs fois annoncée, plusieurs fois repoussée. Les proches des otages déplorent le manque de soutien des autorités.
L’implication, en bout de course, de la présidence malienne, finit par accélérer le dénouement final. Amadou Kébé, alias Dr Keb, et Ousmane Coulibaly, alias Dr Bacozy, ont d’ailleurs été invités au palais de Koulouba dès leur retour dans la capitale malienne. Avant eux, sœur Gloria il y a un mois, ou encore Soumaïla Cissé et Sophie Pétronin, ainsi que les deux otages italiens libérés en octobre 2020, étaient aussi passés par là.
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