Selon un témoin, ils étaient une trentaine d’hommes armés, des jihadistes présumés, à motos. Ils ont regroupé les travailleurs du site, dont des Sud-Coréens, avant de renvoyer tout le monde. Puis ils ont mis le feu au chantier.
Une grue de 60 tonnes a commencé à brûler. Une autre grue, de 30 tonnes, a été calcinée. Des véhicules, des groupes électrogènes, des pièces de l’ouvrage en construction qui devaient par la suite être montées, ont été détruits. Les assaillants sont ensuite repartis.
Le barrage devait être inauguré dans quatre mois. Il va donc falloir attendre encore plusieurs mois. L’ouvrage, qui comporte trois parties, devait initialement coûter environ 35 milliards de francs CFA, et changer le paysage local.
Il devait permettre de rallier la ville de Djenné par un pont. Jusque-là, pour fouler le sol de cette localité touristique en période de crue, il fallait prendre un bac pour traverser le fleuve Bani, un affluent du fleuve Niger.
Ensuite, une autre partie du barrage devait recréer la vie dans cette partie du Mali. Une fois fonctionnel, l’ouvrage devait permettre en amont d’inonder 50 000 hectares de terres.
-
Côte d’Ivoire: la suspension de l’interdiction des deux-roues sur les grands axes d’Abidjan fait débat
-
Présidentielle en Guinée: le parti de l’opposant Cellou Dalein Diallo «ne participera pas à cette mascarade»
-
Cameroun: mouvement de grève des camionneurs dans l’Adamaoua
-
Soudan: des dizaines de civils tués dans une attaque de drones à Kalogi, une école et un hôpital pris pour cible
-
Tentative de coup d’État au Bénin: deux hauts gradés retenus par les mutins libérés, retour au calme à Cotonou





Côte d’Ivoire: la suspension de l’interdiction des deux-roues sur les grands axes d’Abidjan fait débat


