Des hommes transportent du matériel électoral provenant de France dans des bureaux de stockage à Bamako, le 18 juin 2013. REUTERS/Adama Diarra
Les retards d’organisation avaient suscité des incertitudes sur la tenue de l’élection présidentielle malienne. Mais la date du 28 juillet est officiellement maintenue. Pour l'Union pour la république et la démocratie (URD) du candidat Soumaïla Cissé, la présidentielle doit se tenir à la date prévue : ce calendrier a été voulu par les autorités de transition, il faut donc le respecter. Pour l'URD rien ne justifie un report : les difficultés brandies par la Céni (la commission électorale) ne sont pas nouvelles et ne sauraient être résolues avec une simple rallonge de quelques semaines.
A l'Adema (Alliance pour la démocratie au Mali), on se dit plus gêné. Pour Iba Ndiaye, le président par intérim du parti, « il y a autant de raison de reporter les élections que de ne pas le faire », il faut donc privilégier une gestion politique intelligente de la situation. L’Adema demande donc au gouvernement de réunir en urgence les candidats et les partis politiques pour définir les règles du scrutin, et éviter des contestations post-électorales.
Des élections « bâclées »
De son côté, la Copam (Coordination des organisations patriotiques au Mali), qui ne cache pas son rejet absolu des autorités de transition depuis le coup d'Etat de mars 2012, se dit favorable aux élections le 28 juillet. « Le président élu sera toujours plus crédible que l'équipe qui nous dirige aujourd’hui » dit Younous Dicko qui estime que les élections seront de toute façon « bâclées ».
Des élections bâclées et contestées, c'est l'inquiétude majeure du Parena de Tiébilé Dramé qui plaide pour un report. Au Parena, on redoute le spectre de l'auto-proclamation de candidats. Le Parena dénonce aussi les pressions « insupportables » de la France.
Trente-six candidats ont déposé leur candidature à l'élection, un record. La Cour constitutionnelle a déjà provisoirement validé 28 candidatures et en a rejeté 8.
Source: RFI
A l'Adema (Alliance pour la démocratie au Mali), on se dit plus gêné. Pour Iba Ndiaye, le président par intérim du parti, « il y a autant de raison de reporter les élections que de ne pas le faire », il faut donc privilégier une gestion politique intelligente de la situation. L’Adema demande donc au gouvernement de réunir en urgence les candidats et les partis politiques pour définir les règles du scrutin, et éviter des contestations post-électorales.
Des élections « bâclées »
De son côté, la Copam (Coordination des organisations patriotiques au Mali), qui ne cache pas son rejet absolu des autorités de transition depuis le coup d'Etat de mars 2012, se dit favorable aux élections le 28 juillet. « Le président élu sera toujours plus crédible que l'équipe qui nous dirige aujourd’hui » dit Younous Dicko qui estime que les élections seront de toute façon « bâclées ».
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Source: RFI
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