« Nous avons calmement expliqué au président de la République IBK, qu’il faut la nomination d’un nouveau Premier ministre, issu cette fois-ci de nos rangs. Je crois qu’il nous a compris. » Le haut responsable du Rassemblement pour le mali (RPM) qui s'exprime ainsi est optimiste. Mais dans son propre camp, d’autres veulent rester vigilant.
L’actuel Premier ministre, Moussa Mara, est pour eux un militant de la « 25e heure ». Il fut en effet candidat à la présidentielle au premier tour contre IBK, avant de le rallier au second tour. « Moussa Mara est également fragilisé parce qu’il n’a qu’un seul député sur les 147 que compte l’hémicycle, poursuit notre haut responsable du RPM. Or dans toute démocratie, il faut respecter le fait majorité. »
Sentant probablement le vent venir, le Premier ministre Moussa Mara avait tenté de prendre les devants en participant à la création de la coordination de la majorité présidentielle, qui regroupe tous les partis soutenant l’action du chef de l’Etat. Il est même le président de cette structure. Mais là encore, les caciques du RPM, parti qui a la majorité des 147 députés, ne sont pas d’accord. Ils estiment que c’est autour de leur parti que doit se former l’alliance.
Source : Rfi.fr
-
Royaume-Uni : tollé après l’adoption de la loi sur l’expulsion des migrants vers le Rwanda
-
Djibouti : au moins 38 morts dans un naufrage
-
Guinée: l’opposition s’organise autour de l’Union sacrée pour faire pression sur la transition
-
Soudan du Sud: une dizaine de pays dénoncent les taxes sur les opérations humanitaires
-
Mali : plus de 110 civils enlevés par des "djihadistes" présumés