Seront invitées, à cette réunion, toutes les forces vives de la nation malienne, à savoir la classe politique, la société civile et les syndicats. Il leur appartiendra de désigner le président de la transition - période qui débutera dans sept jours - jusqu’à l’élection du prochain chef de l’Etat.
Cela suppose, par conséquent, que la convention se tienne avant le 22 mai prochain, afin d’éviter le saut vers l’inconnu.
Lors d’une conférence de presse au camp militaire de Kati - son quartier général, près de Bamako - le capitaine Sanogo a déclaré que « le choix du président de la transition, c’est-à-dire l’homme ou la femme, sera, ose-t-il l’espérer, une solution à la malienne » au blocage politique au Mali.
Cette annonce du chef de la junte vient confirmer l’échec de la médiation de la Cédéao. Ses deux émissaires, Djibril Bassolé, ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso et Adama Bictogo, ministre ivoirien de l’Intégration africaine, viennent de passer cinq jours à Bamako pour tenter de convaincre la junte d’une solution juridique, et ont quitté, ce samedi 12 mai, la capitale malienne sur un échec. Ils n’ont pas obtenu un accord avec la junte sur la désignation du prochain chef de la transition.
Cette proposition du capitaine Sanogo pour régler la question de la transition et notamment le président qui dirigera le pays après le 22 mai, fait débat dans la classe politique malienne. Les réactions n'ont d'ailleurs pas tardé.












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