Ce matin, l'arrestation du général qui refusait depuis trois semaines de répondre à la convocation du juge a nécessité d'importants moyens. Le quartier où habite le général a été entièrement bouclé, des militaires sont venus le chercher à son domicile, avant de le transférer sur le lieu d'interrogatoire.
Sanogo, qui fait partie de bérets verts, est inculpé dans l'affaire dite des bérets rouges. Le 30 avril 2012, des éléments de ce bataillon proche de l'ancien pouvoir du président Amadou Toumani Touré (ATT), tentent de renverser le capitaine Sanogo, qui dirige à l'époque le pays depuis un mois. La tentative de contre coup d'Etat échoue, dans les jours qui suivent, plusieurs dizaines de bérets rouges sont arrêtés, certains sont torturés, d'autres exécutés froidement.
Silencieux dans ce dossier ultra sensible, le président Ibrahim Boubakar Keïta a, d'après nos informations, expliqué ce mercredi matin lors du Conseil des ministres, que Sanogo, comme n'importe quel Malien, n'est pas au-dessus de la loi.
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