Le MNLA est l'un des groupes armés signataires de l'Accord de paix d'Alger qui a mis fin au conflit démarré en 2012. Il fait partie d'une coalition plus vaste, la CMA, la Coalition des mouvements de l'Azawad. Dans les conclusions de son congrès, le MNLA appelle à une « fusion de tous les mouvements de la CMA ».
« Fusionner, dans les meilleurs délais, au sein d'une seule organisation politico-militaire », c'est ce que propose le MNLA aux autres mouvements de la CMA. L'idée n'est pas nouvelle, elle avait déjà été proposée à Kidal, fin octobre, par un autre mouvement de la CMA, le Haut-Conseil pour l'unité de l'Azawad. L'objectif serait donc de faire taire les divergences pour porter un discours politique unique « dans le cadre de la construction nationale », précise le HCUA.
La possibilité d'élargir le mouvement ?
Le MNLA envisagerait même d’élargir ce mouvement aux autres groupes du nord du pays qui ne sont pas membres de la CMA. Dans ses conclusions, le MNLA fait clairement un appel du pied aux membres de la Plateforme, l'autre coalition signataire de l'Accord de paix d'Alger.
Il n’est pour l'heure pas question d’une fusion, explique un membre de la Plateforme, mais un rapprochement dans une coalition élargie serait une piste à envisager. « Faire des compromis, parler d'une seule voix, c'est ce qu'on a toujours demandé », conclut-il.
Il faudra sans doute d'abord trouver un accord sur un point épineux qui divise la communauté touareg : une possible modification de l'Accord d'Alger qui sera discutée à Bamako, lors du grand dialogue national prévu le 14 décembre.
« Fusionner, dans les meilleurs délais, au sein d'une seule organisation politico-militaire », c'est ce que propose le MNLA aux autres mouvements de la CMA. L'idée n'est pas nouvelle, elle avait déjà été proposée à Kidal, fin octobre, par un autre mouvement de la CMA, le Haut-Conseil pour l'unité de l'Azawad. L'objectif serait donc de faire taire les divergences pour porter un discours politique unique « dans le cadre de la construction nationale », précise le HCUA.
La possibilité d'élargir le mouvement ?
Le MNLA envisagerait même d’élargir ce mouvement aux autres groupes du nord du pays qui ne sont pas membres de la CMA. Dans ses conclusions, le MNLA fait clairement un appel du pied aux membres de la Plateforme, l'autre coalition signataire de l'Accord de paix d'Alger.
Il n’est pour l'heure pas question d’une fusion, explique un membre de la Plateforme, mais un rapprochement dans une coalition élargie serait une piste à envisager. « Faire des compromis, parler d'une seule voix, c'est ce qu'on a toujours demandé », conclut-il.
Il faudra sans doute d'abord trouver un accord sur un point épineux qui divise la communauté touareg : une possible modification de l'Accord d'Alger qui sera discutée à Bamako, lors du grand dialogue national prévu le 14 décembre.
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