Plusieurs contingents ont été repartis sur un axe Sud-Nord. A Ségou, ce sont 250 Nigérians qui sont déployés. Un peu plus au Nord, la ville de Markala abrite le bataillon des 600 Burkinabè. A mi chemin entre Ségou et Mopti, le bataillon togolais a, lui, été installé sur une ligne qui part de la localité de San jusqu'a Sévaré où se trouve une base militaire qui dispose d'une importante piste d'aviation.
La deuxième ville du nord du Mali, Gao est sous le contrôle des Nigériens. Hier, les états-majors de toutes les forces étrangères ont poursuivi le plan de répartition des contingents. Les militaires nigériens vont appuyer les soldats maliens, attendus à Ansongo, ville située près de la frontière avec le Niger.
Un peu plus à l'Ouest, Menaka ville restée ouverte, où les Touaregs du MNLA, Mouvement national de libération de l’Azawad, affirment s'être installés, devrait voir l'arrivée de l'armée malienne accompagnée de soldats tchadiens.
Pour l'instant, les Béninois, les Ivoiriens et les Sénégalais attendent à Bamako. Ces derniers pourraient être envoyés à Tombouctou. Les forces africaines ont pour mission de sécuriser les zones où elles se trouvent en effectuant du quadrillage et des patrouilles.
Au total, la Misma compte douze nationalités. Il est prévu que pendant trois mois, chaque pays participant à la force de la Cédéao, Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, assure par ses propres moyens l'autonomie logistique de son contingent.
Source : Rfi.fr
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