Un diplomate de haut rang dénonce « un décret unilatéral et malheureux », une « erreur » mise sur le compte de l’« impatience » certes « compréhensible » de Bamako, mais qui pourrait pousser certains chefs d’État à poser de nouvelles exigences, voire à refuser « par principe » la durée retenue par Bamako, qui place la Cédéao devant le fait accompli.
Une forme de concession
Certains notent cependant, comme le soulignent d’ailleurs les partisans de la junte, que les 24 mois supplémentaires commençant fin mars, et non à la date de l’annonce ni à la fin avril comme l’avait précédemment annoncé le Premier ministre Choguel Maïga. Il n’en reste déjà plus que 22. Le décret malien serait donc une forme de concession de Bamako, un gage de bonne volonté.
Pour espérer obtenir la levée ou l’allègement des sanctions de la Cédéao, les autorités maliennes peuvent encore présenter un chronogramme précis et crédible pour l’organisation des futures élections.
Quitter la Cédéao ?
Autre piste : procéder à un remaniement gouvernemental, l’occasion d’une ouverture politique et d’un changement de Premier ministre. La tête de Choguel Maïga étant réclamée de plus en plus fort, par de plus en plus de voix, dans et hors du Mali. Notons que cela fait des mois que les rumeurs sur son éviction circulent, et que le chef du gouvernement est toujours bel et bien en poste.
Dernier argument de taille, cette fois en forme de menace : toujours de source diplomatique, le Mali n’exclurait pas, en cas de nouvel échec, de claquer la porte de la Cédéao. Une option économiquement et politiquement risquée. Mais les autorités maliennes de transition ont déjà montré qu’elles n’étaient pas du genre à reculer devant l’obstacle.
Le médiateur mandaté par la Cédéao, Goodluck Jonathan, est attendu à Bamako. Aucune date n’a encore été fixée pour sa prochaine visite.
Une forme de concession
Certains notent cependant, comme le soulignent d’ailleurs les partisans de la junte, que les 24 mois supplémentaires commençant fin mars, et non à la date de l’annonce ni à la fin avril comme l’avait précédemment annoncé le Premier ministre Choguel Maïga. Il n’en reste déjà plus que 22. Le décret malien serait donc une forme de concession de Bamako, un gage de bonne volonté.
Pour espérer obtenir la levée ou l’allègement des sanctions de la Cédéao, les autorités maliennes peuvent encore présenter un chronogramme précis et crédible pour l’organisation des futures élections.
Quitter la Cédéao ?
Autre piste : procéder à un remaniement gouvernemental, l’occasion d’une ouverture politique et d’un changement de Premier ministre. La tête de Choguel Maïga étant réclamée de plus en plus fort, par de plus en plus de voix, dans et hors du Mali. Notons que cela fait des mois que les rumeurs sur son éviction circulent, et que le chef du gouvernement est toujours bel et bien en poste.
Dernier argument de taille, cette fois en forme de menace : toujours de source diplomatique, le Mali n’exclurait pas, en cas de nouvel échec, de claquer la porte de la Cédéao. Une option économiquement et politiquement risquée. Mais les autorités maliennes de transition ont déjà montré qu’elles n’étaient pas du genre à reculer devant l’obstacle.
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