Des manifestations sporadiques ont éclaté jeudi à Abidjan et dans ses environs pour protester contre la candidature à un troisième mandat du président Alassane Ouattara. A l'appel de l'opposition et de la société civile, des groupes de manifestants ont érigé des barricades et brûlé des pneus dans différents quartiers de la mégapole abidjanaise de cinq millions de personnes.
Les autorités ont annoncé mercredi soir l'interdiction de ces manifestations, dans un communiqué du ministre ivoirien de l'Administration du territoire, Sidiki Diakité, lu à la télévision publique. «Nous manifestons pour le départ du président Ouattara, parce que sa candidature viole la Constitution, nous ne voulons pas accepter un troisième mandat », a expliqué un manifestant, Hervé Séka, dans le quartier d'Anono. Dans le quartier populaire de Yopougon, des affrontements entre policiers et manifestants ont paralysé la circulation dans la zone du palais de justice.
«Les voitures font demi-tour, de nombreux fonctionnaires n'ont pas pu se rendre au travail », a affirmé un autre habitant de Yopougon. A Port Bouet, quartier balnéaire d'Abidjan, des dizaines de manifestants ont bloqué la voie principale, certains brandissant des pancartes affirmant «ADO dégage! », en référence au président Alassane Dramane Ouattara. En revanche, dans le quartier chic de Cocody, où résident le chef de l'Etat et de nombreuses personnalités, les forces anti-émeutes ont été déployées en grand nombre et ont maintenu le calme. Les policiers, qui procédaient à des fouilles corporelles sur les passants, ont toutefois interpellé un groupe de femmes chantant l'Abidjanaise (l'hymne national), le drapeau ivoirien en main. A Bonoua, ville de l'ex-première dame de Côte d'Ivoire, Simone Gbagbo, 50 km à l'est d'Abidjan, un face à face tendu entre manifestants et la police a bloqué la route internationale menant au Ghana.
Tv5 monde
Les autorités ont annoncé mercredi soir l'interdiction de ces manifestations, dans un communiqué du ministre ivoirien de l'Administration du territoire, Sidiki Diakité, lu à la télévision publique. «Nous manifestons pour le départ du président Ouattara, parce que sa candidature viole la Constitution, nous ne voulons pas accepter un troisième mandat », a expliqué un manifestant, Hervé Séka, dans le quartier d'Anono. Dans le quartier populaire de Yopougon, des affrontements entre policiers et manifestants ont paralysé la circulation dans la zone du palais de justice.
«Les voitures font demi-tour, de nombreux fonctionnaires n'ont pas pu se rendre au travail », a affirmé un autre habitant de Yopougon. A Port Bouet, quartier balnéaire d'Abidjan, des dizaines de manifestants ont bloqué la voie principale, certains brandissant des pancartes affirmant «ADO dégage! », en référence au président Alassane Dramane Ouattara. En revanche, dans le quartier chic de Cocody, où résident le chef de l'Etat et de nombreuses personnalités, les forces anti-émeutes ont été déployées en grand nombre et ont maintenu le calme. Les policiers, qui procédaient à des fouilles corporelles sur les passants, ont toutefois interpellé un groupe de femmes chantant l'Abidjanaise (l'hymne national), le drapeau ivoirien en main. A Bonoua, ville de l'ex-première dame de Côte d'Ivoire, Simone Gbagbo, 50 km à l'est d'Abidjan, un face à face tendu entre manifestants et la police a bloqué la route internationale menant au Ghana.
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