Sur décision de la chambre criminelle de la cour d'appel de Casablanca la semaine dernière, le public, les journalistes et les observateurs des organisations de défense des droits de l'homme n'ont plus le droit d'accès à la salle d'audience. Depuis le 8 mars dernier, Taoufik Bouachrine est jugé pour notamment « traite d'êtres humains », « abus de pouvoir à des fins sexuelles », « viol et tentative de viol ».
Dès que la parole lui a été donnée jeudi après-midi, le journaliste a rejeté toutes les accusations et dénoncé un « procès politique ». Bouachrine semble avoir reconnu avoir eu des relations consenties avec au moins l'une des quatre victimes enregistrées à la partie civile. Il a également assuré ne pas connaître l'origine des vidéos saisies dans son bureau le jour de son arrestation, une cinquantaine de films au contenu explicite ont été portés au dossier comme élément de preuve.
La défense souhaite que le procès soit public afin, dit-on, de « démontrer le complot dont il est victime ». Du côté de l'accusation, 15 parties civiles ont été répertoriées par la justice. Seules quatre sont effectivement représentées et présentes au procès, mais la constitution de la partie adverse avait été teintée de confusion.
Au moins trois des femmes considérées comme des victimes présumées assurent n'avoir rien à reprocher à Taoufik Bouachrine. L'une des trois, salariée du journal, a été condamnée à six mois de prison fermes pour avoir accusé la police d'avoir falsifié sa déposition.
En attendant, le procès cristallise les passions entre défenseurs de la liberté de la presse et ceux des victimes de violence. Mais difficile pour de nombreux observateurs d'avoir un avis tranché en raison la gravité des charges et des conditions d'opacité dans lesquelles se tiennent ce procès.
Dès que la parole lui a été donnée jeudi après-midi, le journaliste a rejeté toutes les accusations et dénoncé un « procès politique ». Bouachrine semble avoir reconnu avoir eu des relations consenties avec au moins l'une des quatre victimes enregistrées à la partie civile. Il a également assuré ne pas connaître l'origine des vidéos saisies dans son bureau le jour de son arrestation, une cinquantaine de films au contenu explicite ont été portés au dossier comme élément de preuve.
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