Du côté de l'opposition, le parti islamiste Tawasoul et l'APP ont à nouveau dénoncé la partialité de la Céni et son incapacité à organiser des élections transparentes. Selon eux, le scrutin a été entaché d'irrégularités graves comme le bourrage d'urnes, la pression d'officiels sur les électeurs, mais surtout l'absence des procès verbaux de vote dans plusieurs bureaux.
«Nous sommes face à un scrutin dont la crédibilité est largement remise en cause. Et sans ces procès verbaux, qui sont la base de tout recours, la Céni nous prive des moyens, justement, de remettre cause certains résultats», s'est indigné Ladji Traoré, secrétaire général de l'APP. L'APP a en outre affirmé que la lenteur de proclamation des résultats pourrait cacher leur manipulation par la Céni.
«La lenteur du processus de traitement des opérations électorales est déplorable en soi, mais si c'est dans un souci de garantir l'honnêteté du scrutin, c'est là l'essentiel», a pour sa part estimé le coordinateur de campagne de l'UPR. Si le parti au pouvoir a salué le déroulement global du scrutin, lui aussi a souligné des insuffisances de la Commission : défauts d'organisation, comme le manque d'isoloir ou de bulletins, mais aussi difficulté à répondre aux interpellations du parti sur les problèmes évoqués.
Malgré l'absence de résultats officiels, l'UPR a déclaré disposer d'une large avance au niveau des conseils municipaux comme de l'Assemblée. Tawasoul s'est présenté comme la nouvelle première force d'opposition.
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