«J’ai pas l’impression que nous savons emprunter un chemin sans embûche». C’est par ces mots que le conseiller juridique de la Radddo a dénoncé la manière dont la loi sur le parrainage a été votée à l'Assemblée nationale. Pour Me Amadou Ali kane, «il faut que courageusement qu’on fasse un audit pour notre démocratie».
La robe noire de déplorer le manque de consensus entre les acteurs: «Il faut un minimum de consensus entre les acteurs. Mais, cela n’existe pas». Avant d’ajouter qu’«il faut qu’on s’entende sur les priorités. Aujourd’hui, la priorité est-ce que c’est de rationaliser les candidatures ou de rationaliser tout simplement les partis politiques et le système politique lui-même ».
L’invité de l’émission «Objection» sur Sud Fm est d’avis que « sur les 300 partis politiques qui existent au Sénégal, il faut voir quels sont ceux qui fonctionnent effectivement».
Parce que, «explique-t-il, sur ces 300 partis, les 200 n’ont pas de sièges, plus de 200 ne participent pas à des élections depuis Mathusalem ou n’ont jamais participé à des élections depuis leur existence. Plusieurs centaines de partis ne tiennent pas leurs instances régulières, jamais de bureau politique, jamais de comité central, jamais de congrès», informe-t-il.
A l’en croire, c’est sur ces partis qu’il faut appliquer la loi de la République, constater qu’ils n’existent pas et les dissoudre.
L’avocat de s’interroger sur la quantité d’argent gaspillée à l’occasion des élections. «Est-ce qu’il est légitime qu’un candidat puisse, dans un pays pauvre comme le nôtre, mettre 10, 15, 20 milliards dans une élection, acheter des lecteurs? J’ai comme l’impression qu’il y a un déficit de patriotisme, tout azimut», fustige Me Amadou Ali kane.
«On n’a comme l’impression que nous sommes en compétition avec d’autres pays qui sont autour de nous, au-dessus de nous, qui sont en train de décoller et on risque d’être largué», conclut-il.
La robe noire de déplorer le manque de consensus entre les acteurs: «Il faut un minimum de consensus entre les acteurs. Mais, cela n’existe pas». Avant d’ajouter qu’«il faut qu’on s’entende sur les priorités. Aujourd’hui, la priorité est-ce que c’est de rationaliser les candidatures ou de rationaliser tout simplement les partis politiques et le système politique lui-même ».
L’invité de l’émission «Objection» sur Sud Fm est d’avis que « sur les 300 partis politiques qui existent au Sénégal, il faut voir quels sont ceux qui fonctionnent effectivement».
Parce que, «explique-t-il, sur ces 300 partis, les 200 n’ont pas de sièges, plus de 200 ne participent pas à des élections depuis Mathusalem ou n’ont jamais participé à des élections depuis leur existence. Plusieurs centaines de partis ne tiennent pas leurs instances régulières, jamais de bureau politique, jamais de comité central, jamais de congrès», informe-t-il.
A l’en croire, c’est sur ces partis qu’il faut appliquer la loi de la République, constater qu’ils n’existent pas et les dissoudre.
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