Les avocats de Karim Wade crient victoire au moment où ceux de l’Etat appellent au calme. Selon Me Moussa Felix Sarr, un des avocats de l'Etat, il faudrait attendre avoir la décision de la cour d’Appel pour connaître la motivation qui a été faite par celle-ci.
«L’Infraction d’enregistrement illicite ne faisait pas partie du corps pénal français et si la Cour d’Appel a confirmé c’est que probablement elle a suivi le tribunal d’instance. Mais, pour beaucoup plus de précisions ou de précautions, il faudrait peut-être attendre avoir la décision de la Cour d’Appel pour connaître la motivation qui a été faite par la cour d’Appel », a déclaré l’avocat de l’Etat.
Moussa Felix Sow de préciser que : « chaque pays est souverain. Le Sénégal a dans son corpus pénal l’enrichissement illicite qu’il est reconnu par la convention des Nations Unies, la France a ratifié ladite convention. Normalement, il y a un modus-operandi par la convention pour l’exéquatur des décisions. Normalement, si la France avait simplement appliqué la convention des Nations Unies, peut-être qu’on ne serait pas aujourd’hui arrivé à cette décision».
« Mais il faut respecter la souveraineté d’un Etat. Cela ne veut pas dire que la décision qui a été rendue par la Crei n’était pas fondée parce que fondée sur la loi pénale qui existe au Sénégal», conclut-il sur les ondes de la RFM.
«L’Infraction d’enregistrement illicite ne faisait pas partie du corps pénal français et si la Cour d’Appel a confirmé c’est que probablement elle a suivi le tribunal d’instance. Mais, pour beaucoup plus de précisions ou de précautions, il faudrait peut-être attendre avoir la décision de la Cour d’Appel pour connaître la motivation qui a été faite par la cour d’Appel », a déclaré l’avocat de l’Etat.
Moussa Felix Sow de préciser que : « chaque pays est souverain. Le Sénégal a dans son corpus pénal l’enrichissement illicite qu’il est reconnu par la convention des Nations Unies, la France a ratifié ladite convention. Normalement, il y a un modus-operandi par la convention pour l’exéquatur des décisions. Normalement, si la France avait simplement appliqué la convention des Nations Unies, peut-être qu’on ne serait pas aujourd’hui arrivé à cette décision».
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