Selon les autorités malgaches, l'embarcation a chaviré à cause d'une surcharge. Elle transportait dix-sept à vingt candidats à l'immigration qui voulaient quitter la Grande île pour rejoindre le département français de Mayotte.
Selon la police, la vedette ne pouvait transporter que six passagers. Cette dernière n'était pas encore en mesure de donner avec précision mercredi soir le nombre de personnes présentes sur la vedette naufragée.
Mais selon le commissaire de police Joel Rabearivony, neuf corps ont été retrouvés, tandis que trois autres personnes ont été rescapées.
A la fin de la journée de mercredi, cinq à huit personnes étaient encore portées disparues et les recherches devraient encore se poursuivre jeudi.
La vedette avait quitté l'île touristique de Nosy Be à trois heures du matin mercredi, mais elle a très vite pris l'eau et a chaviré avant de dépasser Sakatia, une petite île située au large de Nosy Be.
La vedette avait prévu de faire cap sur l'île de Mayotte, le 5ème département d'outre-mer français depuis 2011.
Les passagers, tous des Malgaches, étaient des candidats à l'immigration clandestine, ont précisé les autorités policières de l'île de Nosy Be.
Selon un responsable local, des réseaux d'immigration clandestine vers Mayotte ont commencé à proposer aux Malgaches d'immigrer sur l'île de Mayotte depuis que celle-ci a officiellement acquis son statut de 101ème département français.
La traversée qui dure à peu près huit heures en vedette coûte selon ce responsable entre 650 et 1000 euros.
Et de plus en plus de Malgaches commencent à s'intéresser à cette destination qui apparaît comme un nouvel eldorado.
-
En Érythrée, les Nations unies appellent à la libération de 10000 personnes arbitrairement détenues
-
Maroc: à Safi, après les inondations meurtrières, la colère des habitants après des années d'abandon
-
Centrafrique : arrivée du matériel électoral à Bangui
-
L’épouse du président déchu de Guinée-Bissau mise en examen au Portugal
-
Putsch déjoué au Bénin : 30 militaires envoyés en prison





En Érythrée, les Nations unies appellent à la libération de 10000 personnes arbitrairement détenues


