Pour Antonio Guterres, les fonds promis pour répondre aux besoins de la reconstruction restent insuffisants. Il faut davantage d'aide, alerte le secrétaire général de l'ONU. Lors d'une conférence organisée il y a un mois, les donateurs internationaux s'étaient engagés à verser 1,2 milliard de dollars. Une somme destinée à reconstruire le pays, après le passage de deux cyclones dévastateurs.
« C'est vrai qu'une conférence de bailleurs de fonds s'est tenue. Mais la vérité est que les fonds alloués au Mozambique ne suffisent pas pour le volume gigantesque de la reconstruction qui reste à entreprendre. C'est pour cela qu'il faut que la solidarité internationale augmente et que les promesses de dons soient très rapidement déboursées. »
Le premier cyclone, Idai, a balayé la deuxième ville du Mozambique, Beira, dans le centre du pays. C'était en mars. Plus de 600 personnes ont perdu la vie. Des centaines de milliers d'autres se sont retrouvées sans abris.
Six semaines plus tard, les populations de la province du Cabo Delgado, dans le nord, sont à leur tour frappées par un cyclone, Kenneth, qui fera 50 victimes et détruira des milliers d'habitations.
Les Nations unies avaient alors estimé qu'un total de 3,2 milliards de dollars seraient nécessaires pour reconstruire les zones touchées. Soit le double de la somme promise par la communauté internationale.
À l'occasion de sa venue, le secrétaire général des Nations unies a également rencontré le chef de l'État mozambicain, Filipe Jacinto Nyusi, et plusieurs membres du gouvernement. Rencontre organisée jeudi à Maputo, la capitale du pays.
« C'est vrai qu'une conférence de bailleurs de fonds s'est tenue. Mais la vérité est que les fonds alloués au Mozambique ne suffisent pas pour le volume gigantesque de la reconstruction qui reste à entreprendre. C'est pour cela qu'il faut que la solidarité internationale augmente et que les promesses de dons soient très rapidement déboursées. »
Le premier cyclone, Idai, a balayé la deuxième ville du Mozambique, Beira, dans le centre du pays. C'était en mars. Plus de 600 personnes ont perdu la vie. Des centaines de milliers d'autres se sont retrouvées sans abris.
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