
Un titre olympique change-t-il une vie ? «En tout cas pas la mienne», Nafissatou Thiam affiche sa rafraîchissante décontraction, près de trois mois après son sacre en heptathlon à Rio, alors qu’elle a repris l’entraînement depuis le 17 octobre.
Elle est présente cette semaine au stage annuel organisé sur l’île de Lanzarote, dans les Canaries, par le Comité Olympique et Interfédéral Belge. «C’est sûr que je suis plus sollicitée, les gens me reconnaissent dans la rue, il y a plus de demandes, on veut que je sois présente à des événements. Je ne peux pas être partout d’autant que j’ai repris les cours (à l’université) et l’entraînement. Je me fais aider pour les choix. C’est surtout cet aspect-là qui a changé», reconnaît la nouvelle lauréate du Trophée National du Mérite Sportif.
«Comme c’était déjà le cas l’année passée, la priorité reste les études et l’entraînement. Si c’est possible d’aller à des événements d’accord, mais il faut aussi me reposer.»
Elle est présente cette semaine au stage annuel organisé sur l’île de Lanzarote, dans les Canaries, par le Comité Olympique et Interfédéral Belge. «C’est sûr que je suis plus sollicitée, les gens me reconnaissent dans la rue, il y a plus de demandes, on veut que je sois présente à des événements. Je ne peux pas être partout d’autant que j’ai repris les cours (à l’université) et l’entraînement. Je me fais aider pour les choix. C’est surtout cet aspect-là qui a changé», reconnaît la nouvelle lauréate du Trophée National du Mérite Sportif.
«Comme c’était déjà le cas l’année passée, la priorité reste les études et l’entraînement. Si c’est possible d’aller à des événements d’accord, mais il faut aussi me reposer.»

La médaille d’or lui a ainsi notamment permis de découvrir le monde de la Formule 1 «que je n’aurais pas pu faire sans cela. Ça s’est vraiment chouette. Mais je ne perds pas mes objectifs de vue.»
Nafi poursuit des études de géographie à l’université de Liège (où elle étale une année académique en deux ans, elle aborde la fin de la 2e année). «Pour moi, cela n’a rien changé. Mes amis restent mes amis. J’ai eu des félicitations. Mais je ne suis pas devenue la star de l’unif et je n’ai pas envie de l’être.»
La Rhinoise d’origine a coupé après le Mémorial Van Damme. «Comme tous les athlètes, j’ai fait une pause, un mois comme chaque année parce que c’est nécessaire, mais ma médaille n’a rien changé à mon programme sportif. Je n’ai pas de retard par rapport à ma préparation.»
Médaille d’or olympique à 22 ans, quelle va être la motivation de Nafissatou Thiam désormais ? «Ma motivation n’a jamais été les médailles. Ce que je veux c’est me dépasser, c’est atteindre mes limites, jusqu’où ma tête et mon corps peuvent aller. Je pense que je peux encore aller plus loin et c’est cela mon objectif.»
Seizième performeuse de tous les temps avec son record national réalisé à Rio (6810 points), elle est à 481 points du record du monde de l’Américaine Jackie Joyner-Kersee (7291 points depuis ). «C’est énorme. Le record que j’ai réussi à Rio, je ne sais pas si je le battrai encore un jour dans ma vie. Cinq records personnels sur sept épreuves. C’est le genre d’hepta qui ne se produit pas souvent. Je réalise ce que j’ai fait. Mais j’ai travaillé dur pour. Parfois, j’ai l’impression que les autres ne réalisent pas en me demandant de faire encore mieux.»
Nafi poursuit des études de géographie à l’université de Liège (où elle étale une année académique en deux ans, elle aborde la fin de la 2e année). «Pour moi, cela n’a rien changé. Mes amis restent mes amis. J’ai eu des félicitations. Mais je ne suis pas devenue la star de l’unif et je n’ai pas envie de l’être.»
La Rhinoise d’origine a coupé après le Mémorial Van Damme. «Comme tous les athlètes, j’ai fait une pause, un mois comme chaque année parce que c’est nécessaire, mais ma médaille n’a rien changé à mon programme sportif. Je n’ai pas de retard par rapport à ma préparation.»
Médaille d’or olympique à 22 ans, quelle va être la motivation de Nafissatou Thiam désormais ? «Ma motivation n’a jamais été les médailles. Ce que je veux c’est me dépasser, c’est atteindre mes limites, jusqu’où ma tête et mon corps peuvent aller. Je pense que je peux encore aller plus loin et c’est cela mon objectif.»
Seizième performeuse de tous les temps avec son record national réalisé à Rio (6810 points), elle est à 481 points du record du monde de l’Américaine Jackie Joyner-Kersee (7291 points depuis ). «C’est énorme. Le record que j’ai réussi à Rio, je ne sais pas si je le battrai encore un jour dans ma vie. Cinq records personnels sur sept épreuves. C’est le genre d’hepta qui ne se produit pas souvent. Je réalise ce que j’ai fait. Mais j’ai travaillé dur pour. Parfois, j’ai l’impression que les autres ne réalisent pas en me demandant de faire encore mieux.»

Et la reine belge des JO de Rio de révéler un de ses ’secrets’: «Ce n’est pas mon objectif de m’attaquer à un monument pareil tel que le record du monde. Je ne me suis jamais monté la tête et fixé des objectifs trop haut pour moi. C’est comme cela qu’on avance sainement.»
A Rio, malgré sa première place à l’issue de la première journée, elle n’a pas été trahie par la pression. «J’ai gardé le même état d’esprit pendant tout l’hepta. Je suis restée «relax», calme dans ma bulle, et j’ai continué à m’amuser. Il y a déjà assez de pression pour ne pas s’en ajouter en pensant à une possible médaille.»
Nafi Thiam n’oublie pas le rôle de Roger Lespagnard, son entraîneur. «Le travail se fait surtout pendant l’année. Il sait qu’entre les épreuves, il faut me laisser tranquille, quand je m’échauffe, il faut me laisser tranquille. Me donner des conseils, me le dire une fois cela suffit. Pas me le répéter, sinon cela me stresse. Il m’a donné beaucoup de conseils dans presque toutes les épreuves à Rio, sauf au javelot où c’était bon dès le 1er essai. Mais il est là pour cela.»
A Rio, malgré sa première place à l’issue de la première journée, elle n’a pas été trahie par la pression. «J’ai gardé le même état d’esprit pendant tout l’hepta. Je suis restée «relax», calme dans ma bulle, et j’ai continué à m’amuser. Il y a déjà assez de pression pour ne pas s’en ajouter en pensant à une possible médaille.»
Nafi Thiam n’oublie pas le rôle de Roger Lespagnard, son entraîneur. «Le travail se fait surtout pendant l’année. Il sait qu’entre les épreuves, il faut me laisser tranquille, quand je m’échauffe, il faut me laisser tranquille. Me donner des conseils, me le dire une fois cela suffit. Pas me le répéter, sinon cela me stresse. Il m’a donné beaucoup de conseils dans presque toutes les épreuves à Rio, sauf au javelot où c’était bon dès le 1er essai. Mais il est là pour cela.»

« La blessure au coude six semaines avant les JO «ont été un coup dur psychologiquement. Je ne me sentais pas bien. C’était ma première blessure depuis 2009. Ce n’était pas facile. Peut-être que je me suis davantage concentrée là-dessus et j’ai moins pensé aux autres épreuves. Ce fut un challenge supplémentaire à surmonter.»
Un autre fut l’annonce erronée d’un faux-départ dans le 100 m haies (la 1e épreuve) qui l’aurait disqualifiée. «C’était un coup de stress. C’aurait été un passage rapide aux Jeux. Cela s’est bien terminé.»
«Les Mondiaux de Londres, l’été prochain, seront le gros objectif en 2017. Je ferai des épreuves en salle cet hiver mais pas comme un réel objectif.»
Un autre fut l’annonce erronée d’un faux-départ dans le 100 m haies (la 1e épreuve) qui l’aurait disqualifiée. «C’était un coup de stress. C’aurait été un passage rapide aux Jeux. Cela s’est bien terminé.»
«Les Mondiaux de Londres, l’été prochain, seront le gros objectif en 2017. Je ferai des épreuves en salle cet hiver mais pas comme un réel objectif.»
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