Le Professeur en communication, Ndiaga Loum de l'Université du Québec a été l’invité des étudiants du Centre des études scientifiques et techniques de l’information (CESTI) ce mercredi lors de leur conférence, le carrefour de l’actualité. Une conférence qui portait sur le thème : « les rapports entre le pouvoir politique et les médias ». Ainsi, le Pr Loum a estimé qu’au Sénégal, c’est le pouvoir religieux qui prédomine.
En effet, selon lui : «Le vrai pouvoir ne se situe ni dans les medias ni dans la politique ni dans l’argent. C'est pourquoi quand ces trois pouvoirs-là sont confrontés au pouvoir du marabout,Il arrive que dans les faits le pouvoir du marabout l’emporte ».
Pour corroborer ses propos, il a évoqué une anecdote « Il est arrivé ici au Sénégal qu’un journaliste ait écrit que dans une partie du Sénégal, il est interdit aux jeunes filles de s’habiller d’une certaine manière. Mais, il se trouve que le journaliste est convoqué par le marabout. Et quand il est venu voir le marabout, il lui a dit « je vous excuse, parce que celui qui devait frapper était là avec son gourdin », mais « je vous pardonne vue la façon très polie dont votre secrétaire m’a parlé au téléphone». « Ça, c’est des faits », a-t-il insisté.
L’écrivain est également revenu sur ce qui selon lui pousse les journalistes à délaisser leur métier pour embrasser d’autres professions.
«Le journalisme ne nourrit pas son homme ou sa femme » c’est pourquoi ils vont « chercher des ressources ailleurs qui permettent de combler un déficit économique que le journalisme ne comble pas et cela entraine une certaine confusion sur beaucoup de métiers liés à la communication : entre un conseil en communication et un attaché de presse », a-t-il expliqué.
L’auteur de l’œuvre «Les Medias et l'Etat au Sénégal: l'impossible autonomie» a également noté que le journaliste peut s’engager politiquement parlant tout en restant dans le métier. Car, soutient-il « Ce n’est pas parce que vous êtes engagé politiquement que vous n’êtes pas capable de produire de l’information honnête ».
En effet, selon lui : «Le vrai pouvoir ne se situe ni dans les medias ni dans la politique ni dans l’argent. C'est pourquoi quand ces trois pouvoirs-là sont confrontés au pouvoir du marabout,Il arrive que dans les faits le pouvoir du marabout l’emporte ».
Pour corroborer ses propos, il a évoqué une anecdote « Il est arrivé ici au Sénégal qu’un journaliste ait écrit que dans une partie du Sénégal, il est interdit aux jeunes filles de s’habiller d’une certaine manière. Mais, il se trouve que le journaliste est convoqué par le marabout. Et quand il est venu voir le marabout, il lui a dit « je vous excuse, parce que celui qui devait frapper était là avec son gourdin », mais « je vous pardonne vue la façon très polie dont votre secrétaire m’a parlé au téléphone». « Ça, c’est des faits », a-t-il insisté.
L’écrivain est également revenu sur ce qui selon lui pousse les journalistes à délaisser leur métier pour embrasser d’autres professions.
«Le journalisme ne nourrit pas son homme ou sa femme » c’est pourquoi ils vont « chercher des ressources ailleurs qui permettent de combler un déficit économique que le journalisme ne comble pas et cela entraine une certaine confusion sur beaucoup de métiers liés à la communication : entre un conseil en communication et un attaché de presse », a-t-il expliqué.
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