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Ndjamena: reprise du sommet de la CEEAC sur la Centrafrique

Le sommet, à Ndjamena, de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC), consacré à la Centrafrique doit se poursuivre ce vendredi 10 janvier au matin. Pour les chefs d'Etats de la région, la nuit aura été courte. Quant aux Centrafricains « convoqués » hier soir au sommet, ils n'ont probablement pas eu l'occasion de dormir, puisque les tractations se sont apparemment poursuivies toutes la nuit pour trouver un successeur à Michel Djotodia, le président de la transition.



Hier, jeudi 9 janvier, lors du discours d'ouverture du sommet de Ndjamena sur la Centrafrique, Idriss Deby, président en exercice de la CEEAC, garde un langage diplomatique pour expliquer qu'il a « convié » les trois têtes de la transition Centrafricaine, le président Michel Djotodia, le Premier ministre Tiangaye et le président du CNT, Alexandre Ferdinand Nguendet, afin de « trouver une solution à la crise ».S'ensuivent alors deux séances à huis clos de remontrances aux trois têtes de la transition centrafricaines. Puis, à la sortie, en milieu d'après midi, on apprend avec stupéfaction qu'Idriss Deby fait convoquer tous les membres du Conseil national de transition, c'est-à-dire le Parlement provisoire centrafricain ; 135 personnes, plus des politiques, des responsables religieux, des leaders de la société civile... Un avion est donc dépêché à Bangui pour ramener tout ce beau monde a Ndjamena où il atterrit en debut de soirée.


Idriss Deby prend de nouveau la parole. Il change de ton. Il est beaucoup plus ferme et explique aux membres présents du CNT qu'il leur appartient désormais de trouver de nouveaux dirigeants à la Centrafrique. Et là s'engagent donc des heures de discussions marathon : qui pour succéder à Michel Djotodia. Où et quand élire son successeur ?
 

Pourquoi avoir fait venir les parlementaires ?
 

Ce qu'il faut comprendre c'est qu'avec cette démarche, la CEEAC tient a sauvegarder toutes les apparences de la légalité dans ce changement à la tête du pouvoir centrafricain. Selon la Charte constitutionnelle de la transition en Centrafrique, en cas de démission du président, c'est au président du CNT, donc à Alexandre Ferdinand Nguendet, d'assurer l'intérim le temps que les membres du CNT choisissent un nouveau président de la transition.
 

Alors, de bonne source, il se dit que la lettre de démission de Michel Djotodia serait déjà rédigée et n'attendrait plus que la signature du président actuel. Ensuite, le CNT ouvrira une session extraordinaire. Reste à savoir si le successeur de Djotodia sera élu dans la foulée à Ndjamena ou si cela attendra le retour des parlementaires à Bangui.

Source : Rfi.fr
 



Vendredi 10 Janvier 2014 - 12:06


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