Le chef de délégation du M23 François Rucogoza, lors des négociations à Kampala, le 8 janvier 2013. REUTERS/James Akena
Pour la sécurisation de l’est, le M23 – en cas d’accord – se voudrait être un partenaire de l’armée gouvernementale. « Allons chasser ensemble FDLR [Forces démocratiques de libération du Rwanda, ndlr], Maï-Maï et autres forces négatives », dit en gros le mémorandum adressé par le mouvement au facilitateur ougandais.
Attention, répond Kinshasa, le M23 oublie qu’il est lui-même une force négative, et « il n’est pas question qu’il se transforme en partenaire ». Il n’y a qu’une issue possible au dialogue : « Que le M23 dépose les armes », répète un membre de la délégation gouvernementale. « Nous sommes incontournables », rétorque un dirigeant du M23, ajoutant que « le gouvernement de Kinshasa n’a pas d’armée ».
« La plupart des revendications du M23 sont illégitimes », selon Kinshasa. Pour l’heure, il n’y a pas encore de débat. Chacun dépose ses conclusions par écrit. Le fossé est grand. Le M23 se considère comme le meilleur dans la lutte contre les groupes armés alors que, pour Kinshasa, le M23 est un groupe armé comme les autres.
Source: RFI
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