Le rapport se base sur une trentaine d'entretiens avec des témoins, activistes, journalistes et médecins. Selon ces témoignages, l'armée n'a pas réagi, malgré les alertes données.
Les combattants du groupe État islamique au Sahel ont laissé derrière eux des dizaines de morts et des maisons pillées et incendiées au cours de cinq attaques dans la région du Tillabéri entre mars et juin, selon le rapport de Human Rights Watch.
En mars, à Fambita, les assaillants se sont dirigés vers la mosquée, au moment de la prière, et ont ouvert le feu. Une attaque similaire s'est produite en juin, à Manda, faisant plus de 70 morts. En mai, c'est le village de Dani Fari qui a été attaqué. Cinq hommes et deux garçons ont été abattus de plusieurs balles dans le dos, la tête et les bras.
Le village d'Ezzak a été visé en juin. Dans celui d'Abarkaïzé, c'est le chef du village qui a été exécuté. Il aurait refusé de collecter la zakat, un impôt, pour l'État islamique au Sahel (EIS).
Aucune de ces attaques n'a été revendiquée, mais les témoins les attribuent à l'EIS. Dans la plupart des cas, ils affirment que les assaillants les ont accusés de collaborer avec l'armée nigérienne et que, malgré leurs alertes, celle-ci ne les a pas protégés.
Human Rights Watch appelle donc les autorités nigériennes à protéger les civils du Tillabéri, à enquêter sur ces crimes de guerre présumés et à poursuivre les responsables.
Les combattants du groupe État islamique au Sahel ont laissé derrière eux des dizaines de morts et des maisons pillées et incendiées au cours de cinq attaques dans la région du Tillabéri entre mars et juin, selon le rapport de Human Rights Watch.
En mars, à Fambita, les assaillants se sont dirigés vers la mosquée, au moment de la prière, et ont ouvert le feu. Une attaque similaire s'est produite en juin, à Manda, faisant plus de 70 morts. En mai, c'est le village de Dani Fari qui a été attaqué. Cinq hommes et deux garçons ont été abattus de plusieurs balles dans le dos, la tête et les bras.
Le village d'Ezzak a été visé en juin. Dans celui d'Abarkaïzé, c'est le chef du village qui a été exécuté. Il aurait refusé de collecter la zakat, un impôt, pour l'État islamique au Sahel (EIS).
Aucune de ces attaques n'a été revendiquée, mais les témoins les attribuent à l'EIS. Dans la plupart des cas, ils affirment que les assaillants les ont accusés de collaborer avec l'armée nigérienne et que, malgré leurs alertes, celle-ci ne les a pas protégés.
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