Les questions sécuritaires ont été au centre des discussions et du point de presse animé par les deux chefs d’Etat dont les pays sont les plus menacés dans la crise malienne. Tour à tour, Ibrahim Boubacar Keïta et Issoufou Mahamadou ont décortiqué la question du nord du Mali.
Pour le président malien, il est temps de situer les responsabilités dans ce triangle Kidal-Ménaka-frontière du Niger : « Seul un engagement constant, déterminé, peut nous amener à nettoyer ce triangle de la zone de Ménaka. Il est temps d'y voir clair dans cet imbroglio. Un pays souverain, un pays membre des Nation unies, est agressé de l'intérieur comme de l'extérieur ».
Désarmer
Le Niger reste toujours constant dans ses positions. Pour résoudre la question du nord du Mali, il faut d’abord désarmer et cantonner les groupes armés. Issoufou Mahamadou : « Si le Niger a été victime récemment d'attaques, cela montre bien que les menaces n’ont pas disparu. Tant que les mouvements armés ne seront pas cantonnés, ne seront pas désarmés, nos pays continueront à être sous le coup des menaces ».
Jeudi dernier, en voulant s’attaquer à un camp militaire à Ouallam tout près de la frontière malienne, les assaillants venus en moto ont été tués et le reste neutralisé.
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