Au-delà des 112 lycéennes de Chibok, toujours captives de Boko Haram, Leah Sharibu focalise également une certaine attention des organisations de la société civile. D'abord parce que cette jeune chrétienne aurait été retenue prisonnière, pour avoir refusé de se renier sa foi et de se convertir à l'islam. Ensuite, parce que sa captivité pose la question du manque de transparence des autorités sur les négociations des otages avec Boko Haram.
Les proches de Leah Sharibu oscillent depuis un an entre de longs moments de tristesse et de rares instants d'espoir. À l'image de Nathan Sharibu, son père, qui s'accroche à une promesse des autorités de la ramener saine et sauve sous peu : « L'année dernière, en octobre, le président en personne a appelé mon épouse. Il lui a assuré que son administration ferait tout son possible pour que ma fille rentre enfin à la maison. Puis il a envoyé quelques ministres me rendre visite à mon domicile dans l'État de Yobe. Mais depuis, nous n'avons plus aucune nouvelle. »
Le mouvement « Bring back our girls » déplore le manque de volonté politique affiché par les autorités sur ce dossier. Ces derniers jours, les politiques s'emparent progressivement du sujet. Comme Atiku Abubakar, leader du PDP, qui souhaite une libération prochaine de cette jeune.
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