Elles ont préféré risquer de mourir plutôt que d'être entraînées dans un lieu inconnu par la secte islamiste Boko Haram. Quelques-unes des 53 lycéennes ayant pu échapper au rapt opéré dans leur établissement le 14 avril au Nigeria ont raconté le déroulement des faits aux médias. L'une d'elles, particulièrement choquée, a témoigné sur CNN. Terrifiée à l'idée que les terroristes viennent la rechercher, elle a demandé à ne pas pouvoir être identifiée.
«Ils nous ont dit “montez dans les voitures”. Ils avaient sept camions», raconte la jeune fille dans un anglais hésitant. Comprenant que ces hommes venaient pour l'enlever, elle et ses 270 camarades, l'adolescente a opté pour la fuite. «On préférait mourir plutôt que de les suivre. On s'est précipité dans la végétation, et on a couru, encore et encore». À quoi ressemblaient les kidnappeurs? Étaient-ils habillés comme des soldats, ou bien en civil? «J'ai peur», répond-elle.
Deux autres jeunes filles ont témoigné à visage découvert. «Ils sont partis chercher les filles qui n'avaient pas de chaussures et qui ne portaient pas de voile, pendant qu'ils incendiaient l'école. Certaines d'entre nous ont été chargées dans des voitures mais celles qui ne pouvaient pas rentrer ont dû marcher», raconte la première. «Une fois arrivés dans la brousse, ils nous ont demandé de sortir des véhicules. Quand les autres filles sont sorties, j'ai dit à une amie qu'il valait mieux être tuées que d'être emmenées dans un lieu inconnu. On a commencé à courir, puis on a vu une maison éclairée où l'on s'est abritée. Le lendemain nous avons rencontré une bonne âme qui nous a ramenées chez nous.»
Ces récits concordent avec d'autres témoignages recueillis par la presse nationale et internationale. Toutes les adolescentes expliquent comment les hommes de Boko Haram sont arrivés en pleine nuit dans leur lycée pour intimer aux jeunes internes de les suivre dans leurs camions, avant de mettre le feu à l'établissement. Certaines ont sauté des camions en marche, d'autres ont attendu d'être arrivées dans un campement pour fuir à travers bois.
«Ils nous ont dit “montez dans les voitures”. Ils avaient sept camions», raconte la jeune fille dans un anglais hésitant. Comprenant que ces hommes venaient pour l'enlever, elle et ses 270 camarades, l'adolescente a opté pour la fuite. «On préférait mourir plutôt que de les suivre. On s'est précipité dans la végétation, et on a couru, encore et encore». À quoi ressemblaient les kidnappeurs? Étaient-ils habillés comme des soldats, ou bien en civil? «J'ai peur», répond-elle.
Deux autres jeunes filles ont témoigné à visage découvert. «Ils sont partis chercher les filles qui n'avaient pas de chaussures et qui ne portaient pas de voile, pendant qu'ils incendiaient l'école. Certaines d'entre nous ont été chargées dans des voitures mais celles qui ne pouvaient pas rentrer ont dû marcher», raconte la première. «Une fois arrivés dans la brousse, ils nous ont demandé de sortir des véhicules. Quand les autres filles sont sorties, j'ai dit à une amie qu'il valait mieux être tuées que d'être emmenées dans un lieu inconnu. On a commencé à courir, puis on a vu une maison éclairée où l'on s'est abritée. Le lendemain nous avons rencontré une bonne âme qui nous a ramenées chez nous.»
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