L’attaque s’est produite ce dimanche 3 mars vers 5 heures du matin, dans la localité de Monguno à 200 kilomètres au nord de Maïdougouri. C’est ce qu’a indiqué le porte-parole de l’armée nigériane, le général de brigade Ibrahim Ataïrou.
« Des hommes armés de kalachnikovs et d’explosifs, appartenant à Boko Haram, ont attaqué le cantonnement militaire du village », a-t-il déclaré à RFI. « Les assaillants se trouvaient à bord de trois 4x4 et de huit motos », a-t-il précisé. Il y a eu des échanges de coups de feu et vingt terroristes sont morts.
Ces affrontements sont intervenus deux jours après qu'Aboubakar Shekau, le leader de Boko Haram, ait réaffirmé la poursuite des combats. Dans une vidéo diffusée vendredi 1er mars auprès de journalistes à Maïdougouri, il a déclaré - en langue ahoussa - que les affrontements continueraient tant que le Nigeria ne serait pas un Etat islamique.
Il n’a toutefois pas évoqué le cas des sept otages français, otages qui seraient pourtant détenus par des islamistes se présentant comme des membres de la secte.
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