Un policier devant la Commission électorale du Liberia. REUTERS/Luc Gnago
Murs noircis, ordinateur et fauteuils calcinés. C’est un bureau de Love FM qui est parti en fumée. Le directeur de la station, ancien chef de la police sous Charles Taylor, se félicite que le studio soir resté intact, et déjà il dénonce un acte visant à faire taire cette radio proche de l’opposition. La police, elle, ne tire pas encore de conclusion, se contentant d’annoncer qu’elle a arrêté un suspect.
Le président du Conseil des musulmans libériens, le Cheikh Kafoumba Conneh est venu constater les dégâts, canne en main, barbe blanche et djellaba bleu ciel. Il s’inquiète. « C’est inquiétant, c’est le deuxième incident du genre après l’incendie d’un bureau du parti au pouvoir. Ceux qui pensent que vandaliser les propriétés privées est la solution se trompent. S’ils veulent se plaindre mais ne veulent pas aller en justice, ils n’ont qu’à venir nous voir, nous les leaders religieux. Les Libériens de façon générale sont pacifiques ; je ne pense pas qu’ils se laisseront emporter par les discours acrimonieux de certains. Certains politiciens font du jeu politique une guerre entre ennemis. Ca n’est pas bon pour notre paix fragile ».
La ministre de la Justice, qui tenait hier une conférence de presse, souligne de son côté l’anxiété croissante des Libériens et dit redouter les comportements imprévisibles qui peuvent en découler. Si le second tour se confirme, il n’aura lieu que dans trois semaines. Trois semaines d’attente que les Libériens vont devoir tenter de gérer avec sérénité.
Source: RFI
Le président du Conseil des musulmans libériens, le Cheikh Kafoumba Conneh est venu constater les dégâts, canne en main, barbe blanche et djellaba bleu ciel. Il s’inquiète. « C’est inquiétant, c’est le deuxième incident du genre après l’incendie d’un bureau du parti au pouvoir. Ceux qui pensent que vandaliser les propriétés privées est la solution se trompent. S’ils veulent se plaindre mais ne veulent pas aller en justice, ils n’ont qu’à venir nous voir, nous les leaders religieux. Les Libériens de façon générale sont pacifiques ; je ne pense pas qu’ils se laisseront emporter par les discours acrimonieux de certains. Certains politiciens font du jeu politique une guerre entre ennemis. Ca n’est pas bon pour notre paix fragile ».
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Source: RFI
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