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Nouvelles accusations contre Jean-Bernard Padaré

Jean-Bernard Padaré a passé la nuit du jeudi 27 au vendredi 28 février en garde à vue. L’ancien garde des Sceaux tchadien a été une nouvelle fois convoqué à la police judiciaire. La première fois, c’était pour des soupçons de corruption. Lors de sa seconde audition, ce jeudi, Jean-Bernard Padaré a dû répondre à des questions concernant deux autres affaires.



Deux nouveaux plaignants et deux nouvelles affaires. L’ancien ministre de la Justice a d’abord été interrogé sur des accusations de tentative d’escroquerie et de trafic d’influence. Une plainte déposée il y a quelques jours à peine par un commerçant, qui aurait assuré à la police avoir perdu un marché public pour avoir refusé de céder aux exigences financières du ministre, selon une source proche du dossier.

Du côté de la défense, on explique que c’est la direction des ressources humaines et financières du ministère de la Justice qui a rejeté la candidature du commerçant en raison d’irrégularités dans le dossier.

Plainte pour «menaces de mort»

Une deuxième plainte contre l’ancien garde des Sceaux a également refait surface hier. Une plainte pour «menaces de mort» sur un magistrat qui datait de septembre dernier. Selon les avocats de Jean-Bernard Padaré, ce magistrat ferait l’objet d’une procédure disciplinaire pour abandon de poste. Des avocats qui dénoncent un certain nombre d’irrégularités : ils ne peuvent pas assister aux auditions de leur client, et la procédure elle-même serait irrégulière puisque tous les faits reprochés remontent à l’époque où Jean-Bernard Padaré était ministre.

Seules la Haute Cour de justice et l’Assemblée peuvent, expliquent-ils décider notamment de sa mise en garde à vue. Des avocats qui également n’hésitent pas à parler d’acharnement judiciaire et d’une tentative de règlement de compte.

« Motivations politiques »

Du côté de l’accusation, on assure que la procédure a été respectée et que les accusations contre l’ancien garde des Sceaux sont fondées.

Toujours concernant cette affaire, Human rights watch se dit préoccupé quant au respect d’une procédure impartiale et juste. L’organisation de défense des droits de l’homme s’inquiète également d’« un certain nombre de contradictions concernant cette affaire qui suggèrent qu’il y a des motivations politiques ».


Rfi.fr

Vendredi 28 Février 2014 - 16:53


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