Immersion des épaves pour créer des récifs artificiels (Photo: futura-sciences.com)
La municipalité de Dakar veut faire d’une pierre deux coups. Désencombrer les rues de la capitale et en même temps créer des récifs artificiels afin de favoriser la reproduction des espèces marins. Tel est le but de la ville de Dakar qui en partenariat avec l’Association nationale de la pêche sportive est en train de mettre en œuvre cette opération. Le président de la fédération sénégalaise de pêche sportive, Abdou Diouf a, ainsi, déclaré que ce projet va permettre à la ville de Dakar d’être propre et aux poissons de revenir dans les côtes Dakaroises. «Ce projet initié par la mairie est très important pour nous car nos pêcheurs se rendent en Mauritanie, en Guinée Bissau et en Sierra Leone pour avoir du poisson. Grâce à ces récifs artificiels, nos pêcheurs n’auront plus besoin d’aller loin», a fait savoir Abdou Diouf.
Ces épaves ne seront pas immergées n’importe comment en mer. En effet, le directeur technique des immersions des épaves, Hraty Whahid a confirmé qu’il ne s’agit pas d’immerger n’importe quoi dans la mer. «Les épaves immergées sont au préalables traitées et écoulées dans les endroits en mer qui sont interdit aux chalutiers», a-t-il souligné avant de poursuivre : «de plus, une épave ne dure que entre cinq et six ans puis elles disparaissent».
Le maire de la ville de Dakar, Khalifa Ababacar Sall a, pour sa part, indiqué que «ce projet a deux objectifs rendre Dakar propre et beau et contribuer au développement économique de la ville». Selon lui, «il n’est plus question que les pêcheurs Sénégalais aillent pêcher hors de leur territoire ». Par la même occasion Khalifa Sall a interpelé les populations sur le recensement des épaves : «nous invitons les citoyens à indiquer aux recenseurs les foyers à épaves qui jusqu’ici n’ont pas encore été recensées». Il faut signaler au passage que la campagne de recensement des épaves se poursuit jusqu’au 15 septembre 2009.
Ces épaves ne seront pas immergées n’importe comment en mer. En effet, le directeur technique des immersions des épaves, Hraty Whahid a confirmé qu’il ne s’agit pas d’immerger n’importe quoi dans la mer. «Les épaves immergées sont au préalables traitées et écoulées dans les endroits en mer qui sont interdit aux chalutiers», a-t-il souligné avant de poursuivre : «de plus, une épave ne dure que entre cinq et six ans puis elles disparaissent».
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