Contrairement au pacte de Marrakech sur les migrations, le pacte pour les réfugiés qui fuient la guerre ou les persécutions n'a pas provoqué de levée de boucliers. Il est passé relativement inaperçu.
C'est pourtant un texte essentiel : négocié ces derniers 18 mois à Genève, il s'appuie sur la Convention de 1951 pour le droit des réfugiés, qu'il renforce sur la question de la coopération internationale.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes : 85% des réfugiés vivent dans les pays les plus pauvres. Et 10 pays seulement accueillent plus de 60% des 25 millions de réfugiés recensés dans le monde.
Réunion du HCR l'an prochain
Grâce à ce pacte, 6,5 milliards de dollars ont été mobilisés pour offrir aux réfugiés une meilleure prise en charge, notamment en termes d'éducation et de santé, ainsi que pour aider les pays les plus pauvres à mieux gérer leur accueil et le cas échéant les retours dans les pays d'origine.
Confrontés à une vaste crise des réfugiés et des migrants à leur frontière sud, les Etats-Unis se sont opposés à ce pacte. Mais ils ont assuré qu'ils continuaient à soutenir à hauteur de 1,6 milliard de dollars le travail du Haut Commissariat aux réfugiés (HCR).
Ce dernier devrait se réunir dès l'année prochaine pour faire le point sur le mise en œuvre de ce nouveau pacte. En attendant, le haut commissaire aux réfugiés Filippo Grandi salue une journée historique malgré les oppositions.
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