« Le Burundi n'a fait aucun progrès dans le rétablissement de l'Etat de droit, et du pluralisme politique », écrit le président des Etats-Unis.
Dans cette lettre envoyée au Congrès, Barack Obama donne aux élus, comme le veut la règle, les raisons de l'éviction du Burundi, qui ne fera donc plus partie de l'Agoa, l'African Growth and Opportunity Act
La liste des griefs est longue : « répression de l'opposition, assassinats extrajudiciaires, arrestations arbitraires, et tortures pendant la campagne électorale qui a maintenu le président Nkurunziza au pouvoir ».
De plus, « le gouvernement a empêché les partis d'opposition de tenir des meetings et de faire campagne pendant ce processus électoral », poursuit Barack Obama, « la police et les milices proches du pouvoir ont fait preuve d'une violence qui a conduit à l'exode de 200 000 personnes depuis avril ».
Le département d'Etat, à plusieurs reprises, a demandé à Bujumbura d'accepter des négociations inclusives pour sortir de la crise, et menacé de prendre des sanctions. Barack Obama estime que son message n'a pas été entendu. Le Burundi est donc sorti de l'accord commercial préférentiel avec les Etats-Unis. La décision prend effet en janvier.
source:rfi.fr
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