Alassane Ouattara (ici lors de son départ de l'Elysée, le 26 janvier 2012) veut attirer plus d'entrepreneurs français en Côte d'Ivoire. REUTERS/Gonzalo Fuentes
Pour Alassane Ouattara, l'amélioration des conditions économiques sera l'un des leviers de la réconciliation et de la sécurisation du pays. Pour réaliser son ambition de faire de la Côte d'Ivoire un pays émergent d'ici la fin de la décennie, ce libéral compte en priorité sur les investisseurs privés. S'il souhaite que les entreprises françaises, pourtant déjà très implantées, accélèrent leur retour, Abidjan n'est plus une chasse gardée de l'ex-puissance coloniale.
L'épisode de l'extension de la centrale d'Azito, finalement attribuée à des sociétés américaine et sud-coréenne, est venu démontrer qu'en matière économique, la diplomatie a aussi son mot à dire. De bonne source, l'entregent du sud-coréen Young Jin Choi, ancien patron de l'ONUCI, et le soutien de Washington pendant la crise ont joué un rôle prépondérant dans la signature de ce contrat.
De la diplomatie économique, c'est également ce qu'est venu faire le chef de l'Etat ivoirien à Paris. Alassane Ouattara peut compter sur l'appui de la France pour plaider sa cause auprès des bailleurs de fonds. L'enjeu financier est considérable : l'atteinte du point d'achèvement PPTE doit permettre à la Côte d'Ivoire de se débarrasser d'une dette de six milliards de dollars mais aussi de recevoir un financement de la France de deux milliards d'euros. Paris le soutient, mais de bonne source, les Américains attendent encore une réforme du secteur diamantifère. Washington craint en effet que le trafic de pierres précieuses ne finance les activités d'al-Qaïda ou du Hezbollah.
Source: RFI
L'épisode de l'extension de la centrale d'Azito, finalement attribuée à des sociétés américaine et sud-coréenne, est venu démontrer qu'en matière économique, la diplomatie a aussi son mot à dire. De bonne source, l'entregent du sud-coréen Young Jin Choi, ancien patron de l'ONUCI, et le soutien de Washington pendant la crise ont joué un rôle prépondérant dans la signature de ce contrat.
De la diplomatie économique, c'est également ce qu'est venu faire le chef de l'Etat ivoirien à Paris. Alassane Ouattara peut compter sur l'appui de la France pour plaider sa cause auprès des bailleurs de fonds. L'enjeu financier est considérable : l'atteinte du point d'achèvement PPTE doit permettre à la Côte d'Ivoire de se débarrasser d'une dette de six milliards de dollars mais aussi de recevoir un financement de la France de deux milliards d'euros. Paris le soutient, mais de bonne source, les Américains attendent encore une réforme du secteur diamantifère. Washington craint en effet que le trafic de pierres précieuses ne finance les activités d'al-Qaïda ou du Hezbollah.
Source: RFI
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