Coup de tonnerre à Pretoria. Le champion paralympique sud-africain Oscar Pistorius n'est pas reconnu coupable du meurtre de sa compagne, indique la juge Thokozile Masipa, jeudi 11 septembre. Au vu des éléments exposés lors du procès, elle a souligné qu'on ne pouvait pas ignorer le fait que le champion ait crû à tort que sa vie était menacée au moment où il a tiré, tuant sa petite amie qui était aux toilettes. "Il découle donc que l'accusé croyait que sa vie était en danger, et qu'il ne peut donc en conséquence être reconnu coupable de meurtre", a-t-elle précisé.
La magistrate n'a pas retenu la préméditation. "Le parquet n'a pas démontré au-delà du doute raisonnable que l'accusé était coupable de meurtre avec préméditation", a déclaré la magistrate. Elle a également souligné que le champion lui avait semblé ne pas dire la vérité à la barre. A ce stade, la juge peut encore condamner le champion pour homicide involontaire ou l'acquitter.
Seul témoin, Pistorius affirme avoir commis une "erreur" : il a tiré sur la porte fermée de ses WC, sans voir sa victime, pensant qu'un cambrioleur s'était introduit à son domicile. Un mensonge selon l'accusation.
Star des Jeux olympiques de Londres de 2012, Pistorius avait couru avec des valides, une performance couronnant des années de bataille juridique pour faire homologuer ses prothèses en carbone, qui donna un rayonnement à tout le handisport.
La magistrate n'a pas retenu la préméditation. "Le parquet n'a pas démontré au-delà du doute raisonnable que l'accusé était coupable de meurtre avec préméditation", a déclaré la magistrate. Elle a également souligné que le champion lui avait semblé ne pas dire la vérité à la barre. A ce stade, la juge peut encore condamner le champion pour homicide involontaire ou l'acquitter.
Pistorius plaidait pour une "erreur"
L'athlète double amputé était accusé d'avoir tué sa petite amie le jour de la Saint-Valentin 2013. Sa victime Reeva Steenkamp, un mannequin de 29 ans, passait la nuit chez lui. Ils se connaissaient depuis trois mois.Seul témoin, Pistorius affirme avoir commis une "erreur" : il a tiré sur la porte fermée de ses WC, sans voir sa victime, pensant qu'un cambrioleur s'était introduit à son domicile. Un mensonge selon l'accusation.
Star des Jeux olympiques de Londres de 2012, Pistorius avait couru avec des valides, une performance couronnant des années de bataille juridique pour faire homologuer ses prothèses en carbone, qui donna un rayonnement à tout le handisport.
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