« Je viens d’avoir, comme information à confirmer – mais il semble qu’elle est confirmée – que nos otages au Cameroun ont été libérés ».
Première prise de parole du ministre des Anciens combattants, Kader Arif, dans l'hémicycle, pour annoncer la bonne nouvelle sauf que, quelques instants plus tard, le même Kader Arif est obligé de rectifier :
« Je m’étais exprimé tout à l’heure. C’est une information qui a été transmise, qui était une information parue par voie de presse. Il n’y a pas, pour le moment, de confirmation officielle, à ce stade de la libération ».
« Mettez de l'ordre »
L'ancien ministre de la Défense, Hervé Morin, n'en revient pas : « C’est des sujets sérieux, c’est des sujets importants, et donc c’est aussi l’expression d’une espèce de désordre. Alors je vais employer un mot un peu plus commun, pour le dire, parler de « bordel », mais honnêtement, il y a deux jours, le ministre des Affaires étrangères, qui prend la place du ministre de l’Economie et des Finances pour annoncer la croissance. Aujourd’hui, pire encore : on a un ministre délégué aux Anciens combattants, qui n’est absolument pas dans ses attributions, et qui annonce la libération des otages, en se référant simplement à des rumeurs de presse… Je dis au Premier ministre : « Mettez de l’ordre ! » »
C'est François Hollande qui a remis de l'ordre quelques heures plus tard en rappelant que dans cette situation, le mieux était « de travailler dans la discrétion ». Un message que Kader Arif va certainement méditer.
Source : Rfi.fr
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