Deux hommes se sont rendus vendredi matin à leur convocation à la gendarmerie, sous les encouragements et applaudissements des manifestants, a constaté une journaliste de l'AFP.
Au préalable, six interrogatoires sous le régime de la garde à vue avaient été menés mercredi et jeudi dans cette gendarmerie, selon le président de la Fédération des chasseurs de l'Ariège, Jean-Luc Fernandez.
Une information que le parquet a refusé de confirmer.
"C'est intolérable de se retrouver dans cette position. C'est l'ourse qui a attaqué le chasseur, et non le contraire, la tuer c'était de la légitime défense", s'est offusqué Jean-Jacques Méric, maire de Caumont, une petite commune de l'Ariège.
"On n'a rien contre l'ours. On en a après l'Etat qui n'a qu’à faire son travail. Et ces gardes à vue sont choquantes, on nous traite comme des criminels", a poursuivi l'élu, lui aussi chasseur.
L'affaire remonte au 20 novembre 2021. Lors d'une battue pour débusquer des sangliers, sur les hauteurs du village de Seix, un chasseur de 70 ans a tué une ourse qui venait de l'attaquer et de le blesser à une jambe.
L'enquête des gendarmes devra déterminer le déroulement des faits et si la chasse s'est déroulée dans une zone autorisée.
Pour le président de la Fédération des chasseurs, il n'y a pas de doute: la justice donnera raison au chasseur.
Pour le président de la chambre d'agriculture de l'Ariège, Philippe Lacube, la situation est "insupportable": "On s'attaque directement aux hommes et femmes de ces montagnes", a-t-il dit, estimant que dans les affaires liées aux ours, les chasseurs et éleveurs sont systématiquement traités avec une "présomption de culpabilité".
Egalement présente au rassemblement, la présidente du département de l'Ariège, Christine Téqui, a dénoncé la "responsabilité de l'Etat" dans cette affaire.
"La situation va se reproduire. Cette fois-ci il y a eu un blessé, demain il y aura un mort", a-t-elle alerté, réclamant de "réguler" la population des ours des Pyrénées.
La France a engagé dans les années 1990 un programme de réintroduction de plantigrades venant de Slovénie alors que la population d'ours des Pyrénées était menacée d'extinction. Ils sont désormais une soixantaine.
Au préalable, six interrogatoires sous le régime de la garde à vue avaient été menés mercredi et jeudi dans cette gendarmerie, selon le président de la Fédération des chasseurs de l'Ariège, Jean-Luc Fernandez.
Une information que le parquet a refusé de confirmer.
"C'est intolérable de se retrouver dans cette position. C'est l'ourse qui a attaqué le chasseur, et non le contraire, la tuer c'était de la légitime défense", s'est offusqué Jean-Jacques Méric, maire de Caumont, une petite commune de l'Ariège.
"On n'a rien contre l'ours. On en a après l'Etat qui n'a qu’à faire son travail. Et ces gardes à vue sont choquantes, on nous traite comme des criminels", a poursuivi l'élu, lui aussi chasseur.
L'affaire remonte au 20 novembre 2021. Lors d'une battue pour débusquer des sangliers, sur les hauteurs du village de Seix, un chasseur de 70 ans a tué une ourse qui venait de l'attaquer et de le blesser à une jambe.
L'enquête des gendarmes devra déterminer le déroulement des faits et si la chasse s'est déroulée dans une zone autorisée.
Pour le président de la Fédération des chasseurs, il n'y a pas de doute: la justice donnera raison au chasseur.
Pour le président de la chambre d'agriculture de l'Ariège, Philippe Lacube, la situation est "insupportable": "On s'attaque directement aux hommes et femmes de ces montagnes", a-t-il dit, estimant que dans les affaires liées aux ours, les chasseurs et éleveurs sont systématiquement traités avec une "présomption de culpabilité".
Egalement présente au rassemblement, la présidente du département de l'Ariège, Christine Téqui, a dénoncé la "responsabilité de l'Etat" dans cette affaire.
"La situation va se reproduire. Cette fois-ci il y a eu un blessé, demain il y aura un mort", a-t-elle alerté, réclamant de "réguler" la population des ours des Pyrénées.
La France a engagé dans les années 1990 un programme de réintroduction de plantigrades venant de Slovénie alors que la population d'ours des Pyrénées était menacée d'extinction. Ils sont désormais une soixantaine.
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