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Paralysie du système éducatif : l’inter-cadre en débrayage ce mardi, grève totale ce mercredi et jeudi

​Le grand cadre, l’Union syndicale pour une éducation de qualité, l’intersyndicale pour la défense de l’école et des enseignants et la fédération des enseignants du Sénégal, regroupés au sein de l’inter-cadre, vont observer un débrayage ce mardi à partir de 9 heures. Une grève totale dans le préscolaire et le moyen secondaire est prévue Mercredi et jeudi.



Paralysie du système éducatif : l’inter-cadre en débrayage ce mardi, grève totale ce mercredi et jeudi
Le système éducatif sénégalais est toujours en dans une mauvaise passe. Le Gouvernement et les syndicats d’enseignants ne parlent toujours pas le même langage. Ces derniers veulent des discussions sérieuses et inclusives avec le gouvernement. Ils comptent bouder les classes à partir de ce mardi jusqu’à jeudi.

 "Il s’agit pour ce deuxième plan d’action d’exiger du gouvernement, l’ouverture de négociations sérieuses et inclusives. Nous allons débrayer ce mardi à partir de 9 heures, faire des assemblées générales dans les différentes capitales régionales  et le lendemain, mercredi 21 février 2018, nous allons observer une grève du préscolaire au secondaire, de même que le jeudi 22 février, il s’agira  de faire une grève totale",  déclare le coordonnateur de l’inter-cadre.

Oumar Waly Zoumaro de poursuivre , "et ceci, c’est pour exiger non seulement des négociations sérieuses mais également que le gouvernement ne nous confine pas à la seule revendication de l’indemnité de logement. Bien au contraire, il s’agit de trouver des solutions à la lancinante question des lenteurs administratives. Il faut également, permettre à tous nos camarades qui attendent leurs mis en solde et les crédits DMC. Lesdits crédits doivent être octroyés aux enseignants pour leur faciliter l’accès au logement. Nos camarades ont vraiment besoin d'entrer dans leurs fonds".

A l’en croire l’inter-cadre va continuer à dérouler ses actions tant que le gouvernement ne répond pas favorablement à leurs différentes demandes.

"Non seulement il y a une absence de volonté de recevoir toutes les organisations syndicales mais également il y a un dilatoire qui ne dit pas son nom avec parfois des sorties malheureuses des membres du gouvernement ou du camp présidentiel", déplorent Oumar Waly Zoumaro et ses camarades 

"Donc, conclut-il, on a comme l’impression qu'ils veulent que notre système éducatif reste à genou mais également il y a une provocation".  
 

Aminata Diouf

Mardi 20 Février 2018 - 11:58


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