C'est un secret de Polichinelle qu'Unai Emery a officialisé son départ sur le banc du Paris Saint-Germain il y a une semaine. Dans une interview, l'entraîneur du PSG a confirmé qu'il va quitter son poste en juin prochain, à l'issue de son contrat. Avec deux éliminations consécutives en 8es de finale de la Ligue des Champions, le technicien basque n'aura pas marqué l'histoire du club de la capitale française, lui qui arrivait précédé d'une flatteuse réputation (trois sacres consécutifs en Ligue Europa avec le FC Séville entre 2014 et 2016).
Désormais plus libre de s'exprimer, l'Espagnol vient d'imputer son passage globalement décevant sur le banc francilien à l'attitude d'une partie de son groupe, réticente à adopter ses méthodes de travail.
Emery et la mentalité française
«Le PSG est une équipe qui représente Paris et la France. Et le Français, a une personnalité plus tranquille, plus équilibrée, plus digne. Et rompre avec ça, ce n'est pas facile parce que la personnalité française n'aime pas ça», a lâché le champion de France dans un entretien diffusé ce dimanche sur SFR Sport.
«Je suis arrivé et je me suis installé avec la continuité de ce que je faisais à Séville. Et après, je me suis adapté à l'équipe. L'équipe ne s'est pas adaptée à mon niveau d'agressivité dans le message. Ni à l'intensité que je voulais et j'ai dû changer en fonction de ça. 50% de l'équipe fonctionnait avec mon message d'agressivité. Et l'autre moitié voulait un message plus posé. Parce que c'était une équipe qui était habituée à ça. Et qui voulait recevoir un niveau de message plus calme.», a-t-il ajouté.
Un vrai défi pour Tuchel
En d'autres termes, Emery se plaint comme d'autres avant lui d'un certain manque de motivation et d'agressivité qui empêcherait les joueurs français de se surpasser, mais visiblement aussi d'autres éléments du vestiaire même s'il estime que son équipe a progressé en termes d'engagement depuis deux ans. Des confidences tout de même surprenantes au sein d'un club comme le PSG, au vestiaire largement cosmopolite et qui ne manque pas d'ambitions.
Finalement, les propos de l'Ibère renvoient aussi aux critiques régulièrement entendues ces derniers mois qui rappellent que la culture de la gagne ne se décrète pas mais qu'elle s'inculque sur le très long terme. Or, jusqu'à présent, malgré le recrutement de cadres comme Zlatan Ibrahimovic, Thiago Silva, Thiago Motta, Edinson Cavani ou plus récemment Neymar et Dani Alves, Paris n'est pas encore parvenu à s'imprégner suffisamment de l'état d'esprit qui habite les meilleurs clubs européens. Homme de caractère et très probable futur entraîneur du PSG, Thomas Tuchel parviendra-t-il à réussir là où Emery a échoué ?
Avec Maxifoot
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