
Si la communauté internationale est totalement mobilisée pour venir en aide aux rescapés, sur place, l'aide arrive très difficilement et très lentement. Dans le nord de l’île de Cebu, un secteur particulièrement affecté, Mabel Mayor, travailleuse sociale, gère l’accueil des victimes dans une salle de sport transformée en abri pour des familles dont les maisons ont été détruites par la tempête. « Pour l’instant il y a 46 familles, ici, dans ce centre d’accueil, et nous ne pouvons pas en héberger davantage », explique-t-elle à Richard Riffonneau et Nicolas Falez, les envoyés spéciaux de RFI. « Avant, il y avait 1000 places dans cette sale de sport. Mais pour des raisons de sécurité, nous avons dû transférer des réfugiés vers des églises et des écoles. La plupart des gens qui sont ici n’ont plus de maison du tout. Ils ont tout perdu : plus de maison, plus de travail », résume-t-elle.
Les Philippins solidaires après le passage du typhon Haiyan
« Dans l’urgence, nous leur fournissons de la nourriture et de l’eau. Des particuliers ont fait des dons et les ONG aussi sont venues », rapporte-t-elle. « On fait de notre mieux », glisse-t-elle, avant de lister les besoins, énormes : « On a besoin de nourriture, d’eau, mais aussi de tentes, car c’est la saison des pluies. Aujourd’hui, nous devions avoir un nouveau typhon, mais il s’est affaibli en dépression. Nous remercions Dieu pour cela. Mais on en attend un autre avant la fin-novembre. Voilà pourquoi il nous faut des tentes : nous ne pouvons pas héberger plus de gens, alors, ils restent là et il leur faut bien se trouver un abri, pour survivre. »
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