Le présidente de l’Association internationale d’information sur la dépigmentation artificielle (AIIDA), le professeur Fatoumata Ly, a plaidé samedi pour l’interdiction de la vente des produits cosmétiques dépigmentants afin d’éradiquer le phénomène croissant de ’’la dépigmentation cosmétique volontaire (DCV)’’ notée au Sénégal.
’’Des mesures doivent être prises par les plus hautes autorités étatiques pour interdire la commercialisation de ces produits cosmétiques dépigmentants pour éradiquer ce fléau’’, a-t-elle déclaré.
Le professeur Fatoumata Ly s’exprimait ainsi à l’occasion du panel sur la dépigmentation, organisé par l’AIIDA et axé sur le thème : ’’quelles mesures pour une politique nationale de prévention de la dépigmentation cosmétique volontaire’’.
Selon elle, la problématique de la dépigmentation, pratique consistant à utiliser des produits dont les propriétés dépigmentantes sont clairement établies dans le but d’obtenir une clarté de peau, un éclaircissement du teint, ’’est avant tout économique’’.
A l’en croire, ‘’si depuis les années cinquante ce problème reste entier, cela est dû principalement aux dizaines de milliards brassés tous les ans par ce commerce lucratif’’.
‘’Il faut que l’Etat prenne à bras le corps ce problème et sache qu’aujourd’hui on gagne peut-être sur la vente des produits dépigmentants, mais demain, ce sera une population malade et il en faudra plus, compte tenu de nos ressources limitées, pour y faire face’’, a-t-elle soutenu.
‘’il y a trop de laisser-aller car on ne peut pas dans un pays comme le Sénégal où le président poète Léopold Sédar Senghor a chanté la femme noire, que l’on accepte que les femmes, inconsciemment, s’autodétruisent en créant un problème de santé majeur’’, a pour sa part, indiqué, la sociologue, Marie Angélique Savané, membre d’honneur d’AIIDA.
APS
’’Des mesures doivent être prises par les plus hautes autorités étatiques pour interdire la commercialisation de ces produits cosmétiques dépigmentants pour éradiquer ce fléau’’, a-t-elle déclaré.
Le professeur Fatoumata Ly s’exprimait ainsi à l’occasion du panel sur la dépigmentation, organisé par l’AIIDA et axé sur le thème : ’’quelles mesures pour une politique nationale de prévention de la dépigmentation cosmétique volontaire’’.
Selon elle, la problématique de la dépigmentation, pratique consistant à utiliser des produits dont les propriétés dépigmentantes sont clairement établies dans le but d’obtenir une clarté de peau, un éclaircissement du teint, ’’est avant tout économique’’.
A l’en croire, ‘’si depuis les années cinquante ce problème reste entier, cela est dû principalement aux dizaines de milliards brassés tous les ans par ce commerce lucratif’’.
‘’Il faut que l’Etat prenne à bras le corps ce problème et sache qu’aujourd’hui on gagne peut-être sur la vente des produits dépigmentants, mais demain, ce sera une population malade et il en faudra plus, compte tenu de nos ressources limitées, pour y faire face’’, a-t-elle soutenu.
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APS
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