Pourtant, les commandes sont fictives et n’ont jamais été livrées au Service d’hygiène. Etant têtus, les faits s’éclatent en faux, usage de faux et magouilles dont les conséquences sont inestimables. De 2007 à 2012, les marchés sont pratiquement gagnés par l’ex-sénatrice pour les besoins du Projet de construction de logements sociaux et de lutte contre les inondations et les bidonvilles (connu sous le nom Plan Jaxaay). Cela est-il dû à une simple coïncidence ou à l’épaisseur financière de la native de Dagana ? A l’image du marché de 2012, les appels d’offres sont effectués «convenablement» et approuvés par les autorités contractantes. Dans ce cas précis, l’ex-ministre d’Etat, Oumar Sarr, a apposé sa signature pour les approuver comme l’indiquent les marchés dont nous avons copie. Dans ce monde entourloupe, ce procédé ne masque pas toutes les failles. Et depuis 2007, ce sont exclusivement des sociétés de l’ex-sénatrice qui ont gagné tous les marchés du Plan Jaxaay avec évidemment l’appui du ministère de l’Habitat et de la Construction. Dans ce département, elle aurait de solides liens et tissé un vaste réseau de complicités qui lui ont permis de gagner ces marchés lucratifs et de ramasser au moins 77 milliards.
Il faut savoir que le business des produits phytosanitaires est très florissant. Achetés pour le compte du Service national d’hygiène, ils sont exonérés de droits de douane. Il n’y est prélevé que 3,5 % sur le taux de vente de chaque produit pour le versement de la Tva de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). En vérité, l’on a créé au moins quelques sociétés-écran sans «adresse» pour capter les rentes provenant de ce business. Selon une source, le modus operandi utilisé pour détourner ces milliards est tellement réfléchi qu’il est difficile de démêler l’écheveau.
A l’image de l’Entreprise générale de fournitures et entretien divers (Egfed) qui a gagné entre autres les marchés de 2011 et 2012, toutes les entreprises adjudicatrices sont des «prête-noms» dont elle détient les rênes… financières. Ouvertes au nom de quelques faire-valoir, Aïda Ndiongue gère les comptes par procuration pour avoir la mainmise sur le nerf de la guerre. Ce qui lui permet d’avoir une main libre sur les mouvements de capitaux qui transitent entre les différents comptes bancaires ouverts «exclusivement» pour pomper l’argent du Plan Jaxaay estimé à 77 milliards de francs Cfa. En attendant…
Dernièrement, la presse avait révélé que ses comptes en France et au Luxembourg ont été bloqués. Ces décisions sont la conséquence de la volonté des autorités de traquer les biens qu’elle aurait planqués à l’étranger. Pour rappel, l’on annonçait que le Bureau des enquêtes des Impôts et domaines, qui soupçonnait une évasion fiscale de sa part à hauteur de 4 milliards FCfa, a identifié un compte lui appartenant à la Compagnie bancaire de l’Afrique de l’Ouest (Cbao) établi au nom de… Keur Marème Bercy. En France, elle dispose aussi d’un compte au Comptoir commercial de France géré par Mme Huss et suivait un transfert de fonds vers le Luxembourg.
Ces investigations font suite aussi aux soupçons de blanchiment de capitaux pistés par la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif). Sa convocation dernièrement à la Division des investigations criminelles (Dic) est la preuve de l’existence de ces présomptions.
Il faut savoir que le business des produits phytosanitaires est très florissant. Achetés pour le compte du Service national d’hygiène, ils sont exonérés de droits de douane. Il n’y est prélevé que 3,5 % sur le taux de vente de chaque produit pour le versement de la Tva de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). En vérité, l’on a créé au moins quelques sociétés-écran sans «adresse» pour capter les rentes provenant de ce business. Selon une source, le modus operandi utilisé pour détourner ces milliards est tellement réfléchi qu’il est difficile de démêler l’écheveau.
A l’image de l’Entreprise générale de fournitures et entretien divers (Egfed) qui a gagné entre autres les marchés de 2011 et 2012, toutes les entreprises adjudicatrices sont des «prête-noms» dont elle détient les rênes… financières. Ouvertes au nom de quelques faire-valoir, Aïda Ndiongue gère les comptes par procuration pour avoir la mainmise sur le nerf de la guerre. Ce qui lui permet d’avoir une main libre sur les mouvements de capitaux qui transitent entre les différents comptes bancaires ouverts «exclusivement» pour pomper l’argent du Plan Jaxaay estimé à 77 milliards de francs Cfa. En attendant…
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