Le plan de redressement économique a été présenté ce vendredi 1er août au Grand Théâtre de Dakar. Lors de la séance de questions-réponses, le Premier ministre Ousmane Sonko a répondu sans détour à une interpellation de Moustapha Cissé, Secrétaire général du Syndicat des professionnels de l'information et de la communication du Sénégal (Synpics), sur « la fragilité du secteur de la presse, la précarité économique, la précarité éditoriale, le modèle, Convention État presse et le Fonds d’appui et de développement de la presse (FADP) ».
En réponse, le Premier ministre a d’abord affirmé que la « presse est un acteur comme beaucoup d'autres acteurs, ni plus ni moins », avant de demander aux professionnels dudit secteur de « s’évertuer sur autres chose pour la viabilité de la presse », car selon lui, « le modèle ne peut pas être uniquement adossé sur les relations avec l'État ou le financement public ».
Ousmane Sonko s’est toutefois dit ouvert au dialogue : « Ce que je retiens dans tout ça, d'abord, il faudra avoir plus de communication. Je pourrais travailler à des assises, si ce n’est déjà tenues avec la presse. Mais ce que je retiens, c'est que vous nous dites que le Synpics a des propositions. Nous attendons ces propositions avec impatience, nous les examinerons. Mais nous considérons que la presse est un acteur comme beaucoup d'autres acteurs, ni plus ni moins ».
Pour lui, le secteur bénéficie déjà de certains avantages que d’autres n’ont pas. « La presse peut avoir une tribune que d'autres n'ont pas, que les agriculteurs n'ont pas, que les éleveurs n'ont pas, que les pêcheurs n'ont pas. Ça n'en fait pas un acteur plus important que ces autres acteurs. Elle peut avoir un traitement privilégié parce qu'elle peut bénéficier de subventions que d'autres secteurs n'ont pas. Il n'y a pas de subventions sur le transport, il n'y a pas de subventions sur beaucoup d'autres secteurs », a souligné Ousmane Sonko.
« Il nous faut aujourd'hui travailler à un modèle qui permette à tous les acteurs de faire leur travail dans la sérénité, dans le respect des cahiers de charges, dans le respect de la déontologie et jouer le rôle que chacun doit jouer. L'État jouera son rôle, la presse jouera son rôle », a-t-il indiqué.
Sur ce chapitre », a-t-il poursuivi, « nous sommes tout à fait ouvert. Ce sont les instructions que j'ai données au gouvernement et particulièrement aux ministres. Ce sont les instructions que le président de la République a données ».
Il a par la même occasion exhorté les professionnels des médias à s’évertuer sur autres choses et ne pas trop attendre de l’Etat. « Maintenant, le modèle ne peut pas être uniquement adossé sur les relations avec l'État ou le financement public. Il faut beaucoup d'autres choses, à mon avis, pour la viabilité de la presse ».
Pour finir, il a rendu un hommage à une certaine presse qui d’après lui, fait correctement son travail. « Je rends hommage à tous ces journalistes qui font correctement leur travail, qui sont professionnels, qui respectent la déontologie. Je leur rends hommage parce qu'il y en a et fort heureusement », a-t-il dit.
En réponse, le Premier ministre a d’abord affirmé que la « presse est un acteur comme beaucoup d'autres acteurs, ni plus ni moins », avant de demander aux professionnels dudit secteur de « s’évertuer sur autres chose pour la viabilité de la presse », car selon lui, « le modèle ne peut pas être uniquement adossé sur les relations avec l'État ou le financement public ».
Ousmane Sonko s’est toutefois dit ouvert au dialogue : « Ce que je retiens dans tout ça, d'abord, il faudra avoir plus de communication. Je pourrais travailler à des assises, si ce n’est déjà tenues avec la presse. Mais ce que je retiens, c'est que vous nous dites que le Synpics a des propositions. Nous attendons ces propositions avec impatience, nous les examinerons. Mais nous considérons que la presse est un acteur comme beaucoup d'autres acteurs, ni plus ni moins ».
Pour lui, le secteur bénéficie déjà de certains avantages que d’autres n’ont pas. « La presse peut avoir une tribune que d'autres n'ont pas, que les agriculteurs n'ont pas, que les éleveurs n'ont pas, que les pêcheurs n'ont pas. Ça n'en fait pas un acteur plus important que ces autres acteurs. Elle peut avoir un traitement privilégié parce qu'elle peut bénéficier de subventions que d'autres secteurs n'ont pas. Il n'y a pas de subventions sur le transport, il n'y a pas de subventions sur beaucoup d'autres secteurs », a souligné Ousmane Sonko.
« Il nous faut aujourd'hui travailler à un modèle qui permette à tous les acteurs de faire leur travail dans la sérénité, dans le respect des cahiers de charges, dans le respect de la déontologie et jouer le rôle que chacun doit jouer. L'État jouera son rôle, la presse jouera son rôle », a-t-il indiqué.
Sur ce chapitre », a-t-il poursuivi, « nous sommes tout à fait ouvert. Ce sont les instructions que j'ai données au gouvernement et particulièrement aux ministres. Ce sont les instructions que le président de la République a données ».
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