En 2006 le cargo Probo Koala affrété par une multinationale pétrolière déversait plus de 500 mètres cubes de déchets hautement toxiques à Abidjan, causant la mort de 17 personnes et empoisonnant des dizaines de milliers d'autres. C'est pour que ce genre de catastrophes ne se reproduise plus que se sont réunis les Etats signataires de la Convention. Avec l'objectif affiché : que l'Afrique ne soit plus la poubelle du monde.
« Nous estimons qu'il y a une seule réaction à avoir : c'est notre mobilisation, notre organisation et notre solidarité autour de cette problématique avec la mise en place de mécanismes de contrôle et de suivi des mouvements de ce type de déchets de l'extérieur de l'Afrique vers l'Afrique, mais également à l'intérieur de l'Afrique », témoigne Anne Désirée Ouloto, la ministre ivoirienne de l'Environnement et présidente de cette COP.
Une série de recommandations a été mise sur la table, telle que la mise en place de réseaux d'échanges d'information sur les déchets dangereux entre les pays membres ou encore le développement de partenariats public - privé pour la gestion des déchets toxiques produits en Afrique. La COP2 a également décidé d'établir le siège de la Convention au Mali.
Parmi les défis encore à relever : trouver des financements alors que les Etats parties rechignent à s'acquitter de leurs contributions. Et convaincre les 29 pays africains n'ayant pas ratifié la Convention à rejoindre le mouvement.
« Nous estimons qu'il y a une seule réaction à avoir : c'est notre mobilisation, notre organisation et notre solidarité autour de cette problématique avec la mise en place de mécanismes de contrôle et de suivi des mouvements de ce type de déchets de l'extérieur de l'Afrique vers l'Afrique, mais également à l'intérieur de l'Afrique », témoigne Anne Désirée Ouloto, la ministre ivoirienne de l'Environnement et présidente de cette COP.
Une série de recommandations a été mise sur la table, telle que la mise en place de réseaux d'échanges d'information sur les déchets dangereux entre les pays membres ou encore le développement de partenariats public - privé pour la gestion des déchets toxiques produits en Afrique. La COP2 a également décidé d'établir le siège de la Convention au Mali.
Parmi les défis encore à relever : trouver des financements alors que les Etats parties rechignent à s'acquitter de leurs contributions. Et convaincre les 29 pays africains n'ayant pas ratifié la Convention à rejoindre le mouvement.
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