Le président soudanais Omar el-Béchir (lors d'une interview à la télévision nationale le 3 février 2012). REUTERS/Stringer
Il est plus important de faire la paix au Soudan que de se précipiter pour arrêter Omar el-Béchir, selon la présidente élue de la commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma.
Le président soudanais est depuis 2009 sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), qui l'accuse de génocide, de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis à l'encontre des habitants du Darfour, une région de l'ouest du Soudan.
Les chefs d’Etat de l’Union africaine ont décidé en 2009 de ne pas collaborer avec la Cour pénale internationale sur le cas el-Béchir pour faciliter, selon eux, la résolution des conflits au Soudan. Mais plusieurs pays d’Afrique, dont l’Afrique du Sud, signataires du statut de Rome, ont averti qu’Omar el-Béchir serait arrêté s’il mettait le pied sur leur territoire.
Nkosazana Dlamini-Zuma se place donc dans la continuité de la politique de l’Union africaine dans ce dossier. En toute logique puisque le chef de l’équipe de médiation de l’UA pour le Soudan n’est autre que Thabo Mbeki, l’ancien président sud-africain, dont Nkosazana Dlamini-Zuma a été pendant plusieurs années sa ministre des Affaires étrangères.
Source: RFI
Le président soudanais est depuis 2009 sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), qui l'accuse de génocide, de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis à l'encontre des habitants du Darfour, une région de l'ouest du Soudan.
Les chefs d’Etat de l’Union africaine ont décidé en 2009 de ne pas collaborer avec la Cour pénale internationale sur le cas el-Béchir pour faciliter, selon eux, la résolution des conflits au Soudan. Mais plusieurs pays d’Afrique, dont l’Afrique du Sud, signataires du statut de Rome, ont averti qu’Omar el-Béchir serait arrêté s’il mettait le pied sur leur territoire.
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Source: RFI
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