Un bureau de vote au Tchad. AFP / Gael COGNE
C’est la première fois que les Tchadiens élisent démocratiquement les conseillers municipaux de 42 villes. La capitale Ndjamena a un statut particulier. Les électeurs devront désigner d’abord les élus des dix arrondissements, et ensuite ceux de la capitale. Pour l’occasion, le corps électoral a été modifié. Seuls les habitants des villes ont été autorisés à voter cette fois-ci avec de nouvelles cartes d’électeur de couleur bleue.
En lice, on retrouve le Mouvement patriotique de salut (MPS), le parti au pouvoir, qui présente des candidats seuls ou en alliance avec des partis de la majorité. Suivent la Coordination des partis politique pour la défense de la Constitution (CPDC), le principal regroupement de l’opposition dirigée par Saleh Kebzabo, et enfin le regroupement des fédéralistes qui font liste commune dans plusieurs villes.
L’intérêt de ces élections locales est que les populations pourront, à travers leurs conseillers municipaux et leurs maires élus, décider, par exemple de la construction d’un canal ou d’une école.
On attend un million d'électeurs aux urnes. Initialement, ces élections municipales devaient avoir lieu en juin, puis en août, en octobre, et en novembre 2011. Elles font partie d'un long processus de conciliation entre pouvoir et opposition débuté en 2007.
L'opposition a boycotté la présidentielle remportée par le président Idriss Deby Itno avec 88,66% des voix, en avril 2011, en la qualifiant de « mascarade électorale ».
Source: RFI
En lice, on retrouve le Mouvement patriotique de salut (MPS), le parti au pouvoir, qui présente des candidats seuls ou en alliance avec des partis de la majorité. Suivent la Coordination des partis politique pour la défense de la Constitution (CPDC), le principal regroupement de l’opposition dirigée par Saleh Kebzabo, et enfin le regroupement des fédéralistes qui font liste commune dans plusieurs villes.
L’intérêt de ces élections locales est que les populations pourront, à travers leurs conseillers municipaux et leurs maires élus, décider, par exemple de la construction d’un canal ou d’une école.
On attend un million d'électeurs aux urnes. Initialement, ces élections municipales devaient avoir lieu en juin, puis en août, en octobre, et en novembre 2011. Elles font partie d'un long processus de conciliation entre pouvoir et opposition débuté en 2007.
L'opposition a boycotté la présidentielle remportée par le président Idriss Deby Itno avec 88,66% des voix, en avril 2011, en la qualifiant de « mascarade électorale ».
Source: RFI
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