Pourquoi la « nécessité » pour les africains d’appartenir à la loge maçonnique ?

« La République des mallettes »du journaliste-enquêteur, Pierre Péan, loin de se cantonner  uniquement sur le défilé des gros billets de banque entre la France et l’Afrique, est aussi un diagnostic sur l’attraction des gouvernants africains par le clan maçonnique. De nos jours, être adepte de ce secte semble aller de pair avec occuper un poste de dirigeant en Afrique. Péan dans son livre, décèle la « nécessité » de nos dirigeants à intégrer une telle secte. « Pour travailler en Afrique, la Grande Loge Nationale de France (GLNF) est effectivement une bonne porte d’entrée », renseigne-t-il dans ses écrits, repris par le journal « L’observateur ». Pierre Péan poursuit que l’hebdomadaire français « L’Express » a écrit en 2008, qu’ « En Afrique, plus qu’ailleurs, la saga des « frères trois points s’est trouvé un terreau fertile, tant ses codes et ses usages y fait écho à la magie des rites initiatiques ou du bois sacré, et la force ancestrale du clan. Le désir d’accéder à ce sanctuaire laïque de l’élite blanche, puis le souci d’instaurer avec l’ex métropole coloniale des canaux inconnus des profanes, discrets vecteurs d’influences, ont fait le reste. Au-delà des fables, un fait : sur le continent, une douzaine de chefs d’Etat de l’espace francophone ont « reçu la lumière. La plupart des chefs d’Etat africains et de très nombreux décideurs en Afrique, qu’ils soient africains ou français, en font partie, mais aussi nombre de grands flics, de journalistes, de miliaires et de businessmen (…) »