La lutte contre le terrorisme passe nécessairement par le soutien des pays en développement. C’est ce qu’a déclaré Albert Bourgi, professeur en sciences politiques à l’Université de Reims qui était ce matin, l’invité de l’émission Objection de la Sud fm.
«Les pays industrialisés, les grands pays, doivent prendre conscience que la paix passe par la promotion ou le soutien aux économies des pays en développement. C’est cela le vrai problème», a-t-il déclaré.
D’ailleurs, le spécialiste en politique doute de la pertinence de la promotion de la démocratie qui n’est pas accompagnée par un soutien au développement car, juge-t-il : «Tant qu’on aura dans la plupart de nos pays du Sud des inégalités sociales dues essentiellement à la précarité matérielle, à quoi ça sert de dire à quelqu’un qui a du mal à boucler ces journées, ou même à manger pendant des jours, ce qu’est la démocratie, qu’il faut aller voter, vivre le suffrage universel ? Cela n’a pas de sens»
Et d’ajouter : «La démocratie, elle va avec un meilleur vivre, une promotion beaucoup plus forte du développement et bien évidemment, de l’aide des pays industrialisés. Il faut cesser de faire des discours, cesser aussi de faire des lois vigoureuses à travers les institutions financières internationales. On a, pendant des années, soumis la plupart des pays en développement un programme d’ajustement structurel. Aujourd’hui on en est toujours à leur imposer des restrictions et puis on ne sait pas que dans des pays qui sont soumis à ce régime de restriction éclatent, parfois des violences».
N’empêche, le Pr Bourgi reconnait que le manque de démocratie constitue aussi une cause non négligeable de la violence : «La violence, elle est malheureusement le fruit de la pauvreté, de la misère. Il y a aussi l’absence de démocratie, de reconnaissance de la dignité de l’être humain…»
«Les pays industrialisés, les grands pays, doivent prendre conscience que la paix passe par la promotion ou le soutien aux économies des pays en développement. C’est cela le vrai problème», a-t-il déclaré.
D’ailleurs, le spécialiste en politique doute de la pertinence de la promotion de la démocratie qui n’est pas accompagnée par un soutien au développement car, juge-t-il : «Tant qu’on aura dans la plupart de nos pays du Sud des inégalités sociales dues essentiellement à la précarité matérielle, à quoi ça sert de dire à quelqu’un qui a du mal à boucler ces journées, ou même à manger pendant des jours, ce qu’est la démocratie, qu’il faut aller voter, vivre le suffrage universel ? Cela n’a pas de sens»
Et d’ajouter : «La démocratie, elle va avec un meilleur vivre, une promotion beaucoup plus forte du développement et bien évidemment, de l’aide des pays industrialisés. Il faut cesser de faire des discours, cesser aussi de faire des lois vigoureuses à travers les institutions financières internationales. On a, pendant des années, soumis la plupart des pays en développement un programme d’ajustement structurel. Aujourd’hui on en est toujours à leur imposer des restrictions et puis on ne sait pas que dans des pays qui sont soumis à ce régime de restriction éclatent, parfois des violences».
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