Le Pr Lababa Faye, cadre du Mouvement National des Cadres Patriotes (MONCAP), a tenu à recadrer le député Guy Marius Sagna suite à sa publication sur Facebook. Le député y insinuait qu'il existerait un « Président légal et un Président légitime » au Sénégal. Selon le Pr Lababa Faye, cette déclaration est « non seulement infondée mais dangereuse » pour la stabilité de nos institutions. Il a rappelé au parlementaire, qui a été élu par le peuple sénégalais, qu'il se devait de « défendre et de consolider l'État de droit, et non de semer la confusion ou de fragiliser les fondements de notre démocratie ».
Pour le cadre du Moncap, « toute tentative de distinguer artificiellement une « légalité » d'une « légitimité » en matière de Présidence de la République est une remise en question directe de l'ordre constitutionnel ». Une approche qui pourrait, selon lui, créer une dualité, voire une interprétation subjective et potentiellement conflictuelle de la souveraineté populaire.
« La Constitution sénégalaise est claire et univoque : il n'y a qu'un seul Président de la République. Ce Président est investi de ses fonctions après avoir été élu au suffrage universel direct et après la proclamation définitive des résultats par le Conseil constitutionnel. Le processus électoral sénégalais, reconnu pour sa robustesse, confère au Président élu à la fois la légalité (conformité aux règles de droit) et la légitimité (acceptation par le peuple et reconnaissance de son autorité) », a-t-il rappelé.
Il a ainsi invité le parlementaire à accomplir son devoir et à respecter son serment, qui est de « respecter et de faire respecter la Constitution, de préserver l'unité et la cohésion nationale, et d'œuvrer pour le bon fonctionnement des institutions ». Il lui demande aussi de bannir « les propos qui nourrissent l'idée d'une légitimité concurrente à celle du Président de la République, seul garant de l'unité nationale et du fonctionnement régulier des institutions qui sont contraires à ce devoir ».
Le Pr Lababa Faye a également souligné que les paroles du député ont un poids considérable et peuvent influencer l'opinion publique. Par conséquent, elles doivent toujours être empreintes de prudence et de loyauté envers la République. Il a précisé que de telles « déclarations, venant de lui, peuvent être perçues comme une invitation à la contestation de l'ordre établi et à la division, dans un contexte où la consolidation de notre démocratie exige au contraire l'unité et la sérénité ».
« Monsieur le Député, il est de votre devoir de contribuer à la clarté et à la stabilité politiques, en reconnaissant sans équivoque que le Président élu de la République du Sénégal est à la fois légal et légitime. Toute autre rhétorique ne saurait se substituer à cette réalité constitutionnelle, et il est attendu de vous une adhésion inconditionnelle à ces principes fondateurs de notre République », a lancé le Pr Lababa Faye, cadre du Moncap.
Pour le cadre du Moncap, « toute tentative de distinguer artificiellement une « légalité » d'une « légitimité » en matière de Présidence de la République est une remise en question directe de l'ordre constitutionnel ». Une approche qui pourrait, selon lui, créer une dualité, voire une interprétation subjective et potentiellement conflictuelle de la souveraineté populaire.
« La Constitution sénégalaise est claire et univoque : il n'y a qu'un seul Président de la République. Ce Président est investi de ses fonctions après avoir été élu au suffrage universel direct et après la proclamation définitive des résultats par le Conseil constitutionnel. Le processus électoral sénégalais, reconnu pour sa robustesse, confère au Président élu à la fois la légalité (conformité aux règles de droit) et la légitimité (acceptation par le peuple et reconnaissance de son autorité) », a-t-il rappelé.
Il a ainsi invité le parlementaire à accomplir son devoir et à respecter son serment, qui est de « respecter et de faire respecter la Constitution, de préserver l'unité et la cohésion nationale, et d'œuvrer pour le bon fonctionnement des institutions ». Il lui demande aussi de bannir « les propos qui nourrissent l'idée d'une légitimité concurrente à celle du Président de la République, seul garant de l'unité nationale et du fonctionnement régulier des institutions qui sont contraires à ce devoir ».
Le Pr Lababa Faye a également souligné que les paroles du député ont un poids considérable et peuvent influencer l'opinion publique. Par conséquent, elles doivent toujours être empreintes de prudence et de loyauté envers la République. Il a précisé que de telles « déclarations, venant de lui, peuvent être perçues comme une invitation à la contestation de l'ordre établi et à la division, dans un contexte où la consolidation de notre démocratie exige au contraire l'unité et la sérénité ».
« Monsieur le Député, il est de votre devoir de contribuer à la clarté et à la stabilité politiques, en reconnaissant sans équivoque que le Président élu de la République du Sénégal est à la fois légal et légitime. Toute autre rhétorique ne saurait se substituer à cette réalité constitutionnelle, et il est attendu de vous une adhésion inconditionnelle à ces principes fondateurs de notre République », a lancé le Pr Lababa Faye, cadre du Moncap.
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