Khalifa Ababacar Sall est convaincu que rien ne s’oppose à sa candidature pour l’élection présidentielle de 2024 ce, malgré sa condamnation à 5 ans de prison dans l’affaire dite de la caisse d’avance de la mairie Dakar. Selon lui, l’inéligibilité est une décision rendue par un tribunal. Par conséquent, annonce-t-il, il sera bel et bien candidat à l’élection présidentielle de 2024.
D’entrée, l’ex-maire de Dakar a déclaré : « Je n’ai jamais demandé une amnistie ni une grâce. Donc je serai candidat en 2024 ». Il est d’avis qu’il est bien éligible.
« L’inéligibilité est une peine selon le code pénal sénégalais et même selon le code pénal français dont le Sénégal s’est inspiré », a-t-il fait savoir. Avant d’expliquer : « c’est une peine prononcée par un Tribunal qui s’appuiera sur des décisions de justice ».
Il a poursuivi : « Pour mon cas, aucun tribunal n’a prononcé cette inéligibilité ». Idem pour « mon frère Karim Wade ».
Toutefois, il a rappelé que l’Etat du Sénégal, en 2018 (date où sa peine de prison a été prononcée), a modifié le code électoral. Dans ce code, l’article 93 stipulait avant sa modification que ceux qui ont été condamnés pour des délits de détournement ne peuvent pas être inscrits sur les listes électorales ».
En modifiant le code, l’Etat a ajouté que ces personnes ne devront même pas figurer sur les listes. Pour Khalifa Sall, c’était une façon de l’écarter car cette nouvelle disposition a été introduite dans le code après son procès car, a--t-il considéré, « ils avaient des projets en cachette ».
Mais, a lancé le membre de Yewwi Askan Wi ( coalition de l'opposition), « Yalla ak Pexem, Diam ak Dogalam ( l’homme propose, Dieu dispose, en wolof) ».
D’entrée, l’ex-maire de Dakar a déclaré : « Je n’ai jamais demandé une amnistie ni une grâce. Donc je serai candidat en 2024 ». Il est d’avis qu’il est bien éligible.
« L’inéligibilité est une peine selon le code pénal sénégalais et même selon le code pénal français dont le Sénégal s’est inspiré », a-t-il fait savoir. Avant d’expliquer : « c’est une peine prononcée par un Tribunal qui s’appuiera sur des décisions de justice ».
Il a poursuivi : « Pour mon cas, aucun tribunal n’a prononcé cette inéligibilité ». Idem pour « mon frère Karim Wade ».
Toutefois, il a rappelé que l’Etat du Sénégal, en 2018 (date où sa peine de prison a été prononcée), a modifié le code électoral. Dans ce code, l’article 93 stipulait avant sa modification que ceux qui ont été condamnés pour des délits de détournement ne peuvent pas être inscrits sur les listes électorales ».
En modifiant le code, l’Etat a ajouté que ces personnes ne devront même pas figurer sur les listes. Pour Khalifa Sall, c’était une façon de l’écarter car cette nouvelle disposition a été introduite dans le code après son procès car, a--t-il considéré, « ils avaient des projets en cachette ».
Mais, a lancé le membre de Yewwi Askan Wi ( coalition de l'opposition), « Yalla ak Pexem, Diam ak Dogalam ( l’homme propose, Dieu dispose, en wolof) ».
Autres articles
-
Révision du procès Sonko–Mame Mbaye Niang : Pape Gorgui Ndong estime le dossier juridiquement clos
-
Réglementation pharmaceutique : le Sénégal partage son expérience au sein de l’UEMOA
-
Veille de Noël : Bassirou Diomaye Faye en visite chez l’archevêque de Ziguinchor
-
Éducation : Bassirou Diomaye Faye lance officiellement le chantier du LYNAQE à Sindone pour 10 milliards FCFA
-
Tournée économique : à Ziguinchor, Bassirou Diomaye Faye reçoit les acteurs engagés pour la paix en Casamance




Révision du procès Sonko–Mame Mbaye Niang : Pape Gorgui Ndong estime le dossier juridiquement clos


